Lucie-Rose-Séraphine-Élise Faure est la fille du président de la RépubliqueFélix Faure, alors négociant, et de Berthe Belluot[2]. Elle et sa sœur Antoinette sont amies de jeunesse de Marcel Proust ; il est même question du mariage de Lucie et Marcel, mais le scandale causé par la mort de Félix Faure empêche ce projet. Ils restent cependant amis toute leur vie[3].
Elle est très croyante, et la plupart de ses écrits portent sur des sujets catholiques. Jurée du premier prix Femina, très cultivée, elle lit le latin, le grec, l'anglais ; elle voyage beaucoup et apprécie les œuvres d'art[4].
Nouvelles promenades florentines, éd. L. Gilbert Genève, 1904 Lire en ligne
L’Arbre des fées, 1905
La Vie nuancée : France, Italie, Grèce, Recueil de poèmes, éd. Plon-Nourrit et Cie, 1905
À propos du centenaire d'Eugénie de Guérin, 1906
Vers la joie. Âmes païennes, âmes chrétiennes : les tristesses de l'âme païenne, Christina Rossetti, Eugénie de Guérin, sainte Catherine de Sienne, 1906. Lire en ligne
Chansons simplettes pour les petits enfants, illustrations de Paul Helleu, éd. d'Art de la Phosphatine Falières, 1906.
Carlo Gozzi et la Féerie vénitienne, 1910
La Vie et la Mort des fées, essai d'histoire littéraire, 1910
Trois amies de Chateaubriand, 1911
Spectacles et reflets. L'Âme des enfants, des pays et des saints, 1912
Un consolateur et une consolée, esquisses d'âmes païennes, 1913
Visions mystiques dans l'Angleterre du Moyen Âge, 1913
Choses d'âme : méditations, fragments de journal, prières, 1914
Christianisme et culture féminine. Sainte Radegonde. La culture de la femme au Moyen Âge. Les femmes de la Renaissance. Regards de femmes sur l'au-delà : sainte Gertrude, sainte Mechtilde. Le livre des recluses. Juliane de Norwich, 1914. Lire en ligne
Un pressentiment païen du Calvaire, le "Prométhée" d'Eschyle, 1914
L'Évolution féminine. La femme au foyer et dans la cité, 1917
L'âme des enfants des pays et des saints : spectacles et reflets, éd. Perrin, 1924. Lire en ligne