Le Perron
Le Perron est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 198 habitants[Note 1]. GéographieLa commune est à l'est du pays saint-lois, à proximité du Bocage virois et du Bessin. Son petit bourg est à 7 km à l'est de Torigni-sur-Vire, à 8,5 km au nord-ouest de Saint-Martin-des-Besaces, à 9 km à l'ouest de Caumont-l'Éventé et à 19 km au sud-est de Saint-Lô[1]. Le territoire est bordé au nord par la route départementale no 13 reliant Torigni-sur-Vire à l'ouest à Caumont-l'Éventé à l'est. Il est encadré à l'ouest par la D 213 menant au sud vers Placy-Montaigu, et à l'est par la D 190 permettant de rejoindre au sud-est Dampierre et au nord Biéville. Situé sur cette voie, le hameau de Bellée est également relié à Biéville par la D 291 via la Forge Bailleul. Le bourg est accessible par la D 213E3 qui le relie à la D 213 et par des voies communales. L'accès à l'A84 est à Saint-Martin-des-Besaces (sortie 41) à 8 km au sud-est, par Dampierre. Le Perron est dans le bassin de la Vire, par son sous-affluent la Drôme qui délimite le territoire à l'est. Les eaux de la majeure partie du territoire sont collectées par un court affluent qui fait fonction de limite au sud-est. Le point culminant (180 m) se situe à l'extrême sud-ouest, près du lieu-dit la Catonnerie. Le point le plus bas (92 m) correspond à la sortie de la Drôme du territoire, au nord-est. La commune est bocagère. ClimatEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[5]. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 934 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Condé-sur-Vire à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 956,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9]. UrbanismeTypologieAu , Le Perron est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13]. Occupation des solsL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,1 %), terres arables (42,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1]. ToponymieLe nom de la localité est attesté sous les formes le Perron en 1288[15], ecclesia du Perron en 1350[15]. Dérivé du latin petra (« pierre »), l'ancien français perron, « grosse pierre », serait à l'origine du toponyme[16]. De l'oïl perron aux nombreux sens ; « gros bloc de pierre, dolmen, banc de pierre, palier devant une porte d'une église »[15]. Le gentilé est Perronnais. HistoireEn 1789, dans les cahiers de doléances les habitants du Perron (onze signatures) se plaignent que « l'argent des impôts était employé pour les routes des châteaux alors qu'il aurait été mieux utilisé à achever le « grand chemin » de Caen à Torigny pour transporter le bois, le cidre et la chaux »[17]. La commune s'associa avec une trentaine d'autres autour de Torigni et Vire à une fondation créée en 1838 à l'initiative du prince de Monaco, Honoré V Grimaldi, pour enrayer la pauvreté[17]. Politique et administrationLe conseil municipal est composé de dix membres (pour onze sièges) dont le maire et deux adjoints[19]. ÉlectionsParticularité civique : lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2002, la commune a enregistré un taux de participation de 100 % pour 95 inscrits[20]. DémographieL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22]. En 2021, la commune comptait 198 habitants[Note 2], en évolution de −7,91 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le Perron a compté jusqu'à 505 habitants en 1821. ÉconomieLieux et monuments
Activité et manifestations
Personnalités liées à la communeVoir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
Notes et référencesNotes
Cartes
Références
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