Ses habitants, au nombre de 470 au recensement de 2021, sont appelés les Montetois et les Montetoises.
Géographie
Le Montet se situe dans le centre de l'Allier, dans le Bocage bourbonnais. La commune se situe à vol d'oiseau à 27 km au sud-ouest de Moulins, 42 km au nord-ouest de Vichy et 36 km à l'est-nord-est de Montluçon.
Le bourg est placé à proximité de la RCEA, Route Centre-Europe Atlantique, désormais l'autoroute A79, qui traverse le sud de la commune. Il se voit de très loin puisqu'il se situe sur une colline, au milieu du bocage, et se reconnaît grâce à la silhouette de son église à l'allure fortifiée, dressée au sommet de la colline à 482 mètres d'altitude, 50 mètres au-dessus de la plaine environnante.
La commune se distingue par l'exiguïté de son territoire (1,77 km2 — le plus petit de l'Allier —, à comparer avec les 31 km2 de la commune voisine de Tronget) ; les limites de la commune s'éloignent à peine du bourg.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 842 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Montmarault à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 811,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Le Montet est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (72,5 %), zones urbanisées (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), terres arables (0,8 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le site du Montet est très tôt habité grâce à sa situation défensive. Au Moyen Âge, le site devient Le Montet-aux-Moines, car un monastère dépendant de Saint-Michel-de-la-Cluse, en Piémont, s'y installe grâce à une donation des sires de Bourbon. La ville est alors dominée par le prieuré et son église, qui est l'une des plus grandes de la province du Bourbonnais. Archambaud III de Bourbon se fait ensevelir dans cette église (il portait aussi le nom d'Archambault du Montet).
La ville est close de remparts et son importance militaire est liée à la situation dominante de son église qui est fortifiée. Mais en 1568, pendant les guerres de religion, les huguenots brûlent la ville après leur victoire sur les catholiques à la bataille de Cognat. La ville est saccagée.
La ville faisait partie de la châtellenie de Murat, dont le siège a été transféré à Montmarault en 1687.
Le conseil municipal du Montet, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[18] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[19]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice, onze ont été élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 65,96 %[20].
Retraitée Présidente du regroupement pédagogique intercommunal Deux-Chaises / Le Montet / Rocles[24]
Population et société
Démographie
Au XIXe siècle, le village voisin de Tronget se développe beaucoup plus que Le Montet grâce à sa situation sur la ligne ferroviaire Montluçon-Moulins. Encore aujourd'hui, Tronget possède presque deux fois plus d'habitants que Le Montet. Le Montet est resté tout de même chef-lieu de canton jusqu'en .
Les habitants du Montet sont appelés les Montetois et les Montetoises[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2021, la commune comptait 470 habitants[Note 1], en évolution de +0,21 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'hôpital du Montet, appelé Hôtel Céleste, ouvert en 1859, proche du parvis de l'église. Ce nom, lié au décès accidentel de la comtesse Céleste de Bourbon Busset au Montet, est encore visible aujourd'hui au fronton de ce qui est devenu un EHPAD[31].
Château de Laly, ancienne maison forte attestée au XVIe siècle et remaniée en manoir au XIXe siècle.
Personnalités liées à la commune
Archambaud III, sire de Bourbon (XIe siècle), dit Archambaud le Jeune ou le Blanc ou encore Archambaud du Montet, parce qu'il fit construire l'église du Montet et qu'il y fut inhumé.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑René Crozet, « Le voyage d'Urbain II en France (1095-1096) et son importance du point de vue archéologique », Annales du Midi, vol. 49, no 193, , p. 42-69.
↑Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 6 juin 2014).
↑Céleste des Bravards d'Eyssat, épouse de Gaspard de Bourbon Busset, comte de Châlus, est morte le 6 juin 1857 au Montet, à l'âge de 31 ans, alors qu'elle visitait une mine, dont son mari était propriétaire. « Elle venait de s'approcher d'une mine de charbon, lorsqu'elle fut tout à coup saisie par la corde qui servait à la manœuvre des ouvriers, enlevée, précipitée et broyée au fond de l'abîme. » Le Journal des Débats, 24 septembre 1857. Le 16 septembre 2023, la municipalité du Montet a organisé une cérémonie au cours de laquelle le nom d'école Céleste a été donné à l'école du Montet et inauguré une plaque en l'honneur de cette bienfaitrice de la commune. « L'école du Montet a un nouveau nom », La Semaine de l'Allier, 21 septembre 2023.