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Laura VazquezLaura Vazquez 
Laura Lisa Vazquez, née en 1986 à Perpignan (Pyrénées-Orientales}[1], est une poétesse et romancière française. Elle vit à Marseille[2]. Elle est pensionnaire de la Villa Médicis en 2022 et reçoit le prix Goncourt de la poésie en 2023. BiographieJeunesse et familleLaura Vazquez nait en 1986 dans une famille d'immigrés espagnols[3]. Elle est très proche de sa grand-mère qui ne savait ni lire ni écrire[4] et qui parlait un pidgin entre l'espagnol, le catalan et le français[5]. À 8 ans[4], elle a une conversion mystique et demande à se faire baptiser[5]. FormationAnciennement victime de déréalisation, « une forme d'attaque panique poussée à un tel niveau que la réalité n'existe plus »[5], le baccalauréat est passé avec les personnes en situation de handicap[5]. Afin de ne pas avoir à travailler tout de suite, Laura Vazquez s'inscrit à l'université de Perpignan en lettres pour toucher des bourses. À cette époque elle écrit des livres qu'elle dit « 90 % mauvais »[5]. Puis elle a rejoint un ami à Barcelone où elle a bénéficié des aides Erasmus et des bourses de l'université, en étant inscrite à distance. Pour vivre, avec une copine, trois-quatre soirs par semaine, elle sort dans la rue jouer avec une guitare, accompagnée du chant de son amie[5]. Pendant cette période elle écrit sur un blog, aujourd'hui disparu, puis publie sans des revues littéraires. Les publications devenant de plus en plus fréquentes, elle décide de revenir en France pour pouvoir lire ses poèmes devant des francophones, et s'installe à Marseille pour être à proximité du Centre international de poésie Marseille[5]. Elle y effectue un doctorat consacré aux formes poétiques contemporaines intermédiatiques à travers les œuvres de Christophe Tarkos et Thomas Braichet. De nouveau, ce doctorat est un moyen d'obtenir des financements pour pouvoir écrire. La thèse n'est pas achevée[5]. CarrièreLaura Vazquez voyage en Espagne[6], et notamment à Barcelone et Séville, où elle chante dans les rues[7]. Revenue en France, elle s'installe à Marseille et à partir de 2012, publie ses premiers textes dans des revues[8]. Elle est rapidement repérée par le Centre international de poésie de Marseille, et participe à la soirée des Inédits[9]. Son premier ouvrage, La Main de la main, paraît en 2014 et reçoit le prix de la vocation en poésie[10],[11]. La même année, Laura Vazquez fonde Muscle[12], une revue de poésie, qu'elle dirige d'abord en collaboration avec le poète Arno Calleja jusqu'en 2016[13], puis avec Roxana Hashemi[14]. La revue, qui se présente sous la forme d'une feuille de papier pliée quatre fois dont la couleur change à chaque numéro, publie des auteurs français et étrangers[15],[16]. En 2016, elle est lauréate des ateliers Médicis ; en 2017, résidente de la fondation Michalski pour l'écriture et la littérature ; en 2018, résidente du programme de la région Ile-de-France ; en 2019, résidente de la Maison de la Poésie de Rennes ; en 2020 puis 2021, résidente de l'Association d'actions littéraires La Marelle, à Marseille. En 2020, elle crée des ateliers d'écriture en ligne, gratuits et accessibles à tous, sous la forme d'une consigne qu'elle envoie chaque semaine à ces abonnés[17]. Les ateliers donnent naissance à une revue numérique intitulée Miroir[18]. Son premier roman, La Semaine perpétuelle, publié en 2021, est loué par une critique unanime[19],[20],[21],[22],[23] et reçoit le prix de la Page 111 2021[24] et le prix Wepler, mention spéciale[25]. En 2022, les éditions Points publient une anthologie de ses poèmes, intitulée Vous êtes de moins en moins réels[26]. La même année, elle devient pensionnaire de la Villa Médicis, où elle écrit sa première pièce de théâtre, une tragédie lesbienne[27]. Elle est publiée en 2024 sous le titre Zéro aux Éditions du sous-sol[3]. En 2023, elle publie son second roman, Le Livre du large et du long, et reçoit le prix Goncourt de la poésie pour l'ensemble de son œuvre[28]. Laura Vazquez anime par ailleurs des ateliers d'écriture et des masterclass auprès de publics scolaire[29],[30], universitaire[31] et adulte[32], notamment au Centre international de poésie de Marseille, à l'École supérieure d'art d'Aix-en-Provence, à l'École supérieure d'arts et média de Caen, ou de manière ponctuelle dans des lieux comme le théâtre de la Bastille à Paris, la Bibliothèque centrale du Brabant wallon en Belgique. Elle se produit régulièrement sur scène, où elle lit ses textes, dans des théâtres[33] ou des musées[34],[35]. Vie privéeLaura Vazquez est homosexuelle[5]. ŒuvresRecueils de poèmes
Romans
Micro-éditions
Théâtre
Préface
Prix et distinctions
HommagesInaugurée en septembre 2024, la médiathèque de Villeneuve-la-Rivière, où elle a grandi, porte le nom de Laura Vazquez[38]. C'est également le cas de la médiathèque du Soler, un village voisin, depuis le mois de mars de la même année[3]. Entretiens
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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