Langues à Taïwan
Le statut revendiqué de « République de Chine » à Taïwan a imposé le chinois mandarin comme langue officielle (sous le nom de 國語, , « langue nationale »), utilisant les sinogrammes traditionnels (contrairement à la Chine continentale qui les a simplifiés) et qui présente cependant un certain nombre de spécificités par rapport à celui pratiqué sur le continent (voir mandarin de Taïwan). Celle-ci s'est imposée au 84 % de « Taïwanais de souche », descendants des premiers colons arrivés de la province de Fujian en Chine méridionale à partir du XVIIe siècle, qui ont refoulé l’ancien peuplement aborigène vers les hautes terres au centre de l’île. Les langues « traditionnelles » sont :
Les langues formosanes sont l'une des deux grandes familles des langues austronésiennes, l'autre étant formée par les langues malayo-polynésiennes parlées de Madagascar à l’île de Pâques. Les nouveaux immigrants, de plus en plus nombreux, apportent avec eux des langues d'Asie du Sud-Est, entre autres. Parmi les personnes assez âgées pour avoir connu le gouvernorat japonais, nombreuses sont celles qui parlent le japonais couramment. Il existe des journaux, et des émissions radio en langue japonaise à Taïwan. Enfin, l'anglais est très répandu : langue universitaire, il est également couramment utilisé dans le domaine du tourisme. L'anglais est aussi la langue commerciale de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) et de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), et est connue par les plus jeunes instruits et éduqués, ainsi que par une partie de l'élite. Notes et références
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