Ladislas de HoyosLadislas de Hoyos
Ladislas de Hoyos, né le à Ixelles (Belgique) et mort le à Seignosse (Landes), est un journaliste français. Il a notamment travaillé pour TF1, chaîne pour laquelle il présentait les journaux du week-end. Un des hauts faits de sa carrière est d'avoir démasqué en 1972 en Bolivie le criminel de guerre nazi Klaus Barbie, « le boucher de Lyon » et tortionnaire de Jean Moulin, qui se cachait dans ce pays sous la fausse identité de Klaus Altmann. BiographieLadislas de Hoyos naît le à Ixelles, dans la région de Bruxelles-Capitale[1]. Journaliste à France-SoirLadislas de Hoyos fait ses débuts comme journaliste à France-Soir en 1960. Il couvre l'enquête sur l’un des plus grands faits divers des années 1960, qui démarre après que, à Saint-Cloud, on vient d'enlever Éric Peugeot, le petit-fils du constructeur automobile, ensuite libéré contre rançon[2]. C’est la première fois que la France suit un rapt d’enfant à travers une large couverture médiatique, un crime qui fait réfléchir sur les pouvoirs de la littérature[2], car c’est en lisant un roman de la collection « Série noire » de Gallimard que les ravisseurs ont eu cette idée : la lettre de rançon répète mot pour mot celle qui se trouve en quatrième de couverture de Rapt, écrit par l’Américain Lionel White[2]. Journaliste de télévision et de radioEn 1971, Ladislas de Hoyos entre à l'ORTF puis, après son éclatement, à TF1 comme correspondant à Londres entre 1974 et 1976[3] avant de devenir grand reporter. Il contribue à l'identification et l'arrestation de Klaus Barbie, ancien chef de la Gestapo de Lyon. Le fugitif nazi avait été repéré, après une étude approfondie de documents fournis par les autorités allemandes, par les époux Klarsfeld, comme vivant en Bolivie sous la fausse identité de Klaus Altmann. Après beaucoup d'hésitations, le gouvernement bolivien prend la décision d'arrêter le fugitif. Il est détenu pendant huit mois dans une prison de La Paz en attendant la décision de la Cour suprême bolivienne sur la demande d’extradition du gouvernement français. Il conteste être Klaus Barbie. L'affaire est médiatisée. Avec le cadreur Christian Van Ryswyck, Ladislas de Hoyos se rend sur place pour l'interviewer. Au cours de son entretien filmé, il lui pose quelques questions et il présente une photographie du résistant Jean Moulin. L'interviewé se saisit du cliché, puis répond qu'il ne connaît pas cette personne. Mais il ne se rend pas compte qu'en prenant le cliché, il y a laissé ses empreintes digitales[4]. Ces empreintes sont par la suite analysées et permettent de démasquer formellement Klaus Barbie[5]. Par la suite, revenu en France, avec le film de l’interview, Ladislas de Hoyos suit plus tard l'intégralité du long procès de Klaus Barbie pour crimes contre l'humanité en 1987 à Lyon. Nommé rédacteur en chef du journal de 20 heures et du week-end, il présente le Journal de la nuit entre 1984 et 1989[6]. En 1990, il présente les journaux de 13 heures[réf. nécessaire] et de 20 heures[7]. Comme Roger Gicquel auparavant, il commence son édition par un « point de vue ». En , il est évincé du 20 heures de TF1 au profit de Claire Chazal. Entre 1997 et 1999, il présente sur France Inter l'émission quotidienne consacrée à l'histoire intitulée Les Jours du siècle. Élu localEn 2000, Ladislas de Hoyos se lance en politique en se présentant aux élections municipales de Seignosse, dans les Landes, sous l'étiquette DVD (divers droite). Il est élu maire en , mandat qu'il occupera jusqu'à sa mort. MortLadislas de Hoyos meurt le d'un cancer à Seignosse où il est enterré. DistinctionEn , Ladislas de Hoyos est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Présentateur de télévision
Publications
Il s'agit plus d'un roman que d'un livre de mémoires, la plupart des « souvenirs » ayant été modifiés par l'auteur ainsi que ses personnages.
Notes et références
Liens externes
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