La Guerre sociale tire vers 1910 à 60 000 exemplaires et à 52 000 en 1912; selon l'historien Jean Touchard, elle tirait à environ 50 000 exemplaires en 1914, contre 100 000 pour L'Humanité[4].
Après la conversion de Gustave Hervé au nationalisme entre 1912 et 1914, La Guerre sociale ralliée à l'Union sacrée devient La Victoire en 1916.
↑Jean Touchard, « Une conscience de gauche? », dans La gauche en France depuis 1900, éd. du Seuil, , p. 82
Voir aussi
Bibliographie
Raoul Villette, La Guerre Sociale, un journal contre, Éditions des Nuits Rouges, .
Marc Angenot, « L'antimilitarisme contre la « religion patriotique » », Mots, Les langages du politique, no 76, (lire en ligne).
René Bianco, « La Guerre sociale », dans Répertoire des périodiques anarchistes de langue française : un siècle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983 (thèse de doctorat), université d’Aix-Marseille, , 3503 p. (lire en ligne).
Jean-Claude Peyronnet et Ernest Labrousse (dir.), Un exemple de journal militant : La Guerre Sociale de Gustave Hervé 1906-1914 (DES Histoire), Paris, (présentation en ligne).
Marie-Christine Duchemin, Le Journal de Gustave Hervé : La Guerre sociale et la tension internationale, 1911-1914 (Mémoire de Maîtrise, sous la dir. de J. Droz, Paris I), , 128 p. (présentation en ligne).