Toutes ces œuvres intitulées La Giuditta concernent la figure de Judith, issue d'apocryphes bibliques, qui a libéré la ville assiégée de Bethulia par la séduction et la décapitation de l'ennemi, le général Holopherne. Judith et Holopherne sont les deux rôles principaux communs à toutes les versions. Les caractères accessoires, tels que, dans la plus vaste Giuditta de Scarlatti, Achior, capitaine révolté par la brutalité d'Holopherne qui passe à l'armée israélite, n'apparaissent pas dans les autres versions.
Oratorios en italien
Giuditta de Scarlatti (5 voix)
Alessandro Scarlatti, La Giuditta, Rome, 1693 (R.500.9) ; livret du Cardinal Pietro Ottoboni. À cinq voix. « Scarlatti le considère comme son meilleur oratorio et sa structure dramatique, rapidement entrelacé de brèves scènes dans le camp d'Holopherne, avec des événements de la ville troublée, est remarquable »[1].
Alessandro Scarlatti, La Giuditta, Rome ou Naples 1697. Livret du Prince Antonio Ottoboni, père du cardinal. Ce petit ouvrage pour trois voix, cordes et basse continue, qui est aujourd'hui connu comme La Giuditta de « Cambridge », depuis que le manuscrit est conservé à la Rowe Music Library[2] du King's College de Cambridge[3],[4].
Enregistrements :
Rosita Frisani (Giuditta) ; Mario Nuvoli (Oloferne), Marco Lazzara (Nutrice) ; Alessandro Stradella Consort, dir. Estevan Velardi (1995, Bongiovanni GB2197-2) (OCLC950868207)
Julianne Baird, soprano (Giuditta) ; Philip Anderson, ténor (Oloferne) ; Marshall Coid, contreténor (Nutrice) ; The Queen's Chamber Band, Elaine Comparone (2005, Albany Records TROY904-05) (OCLC705355326)
Le livret de Metastasio, imprimé dans certaines éditions comme Giuditta, est mieux connu comme Betulia liberata (« La Libération de Béthulie »), K. 118, 1771. L'original du livret de Metastasio est conçu à l'intention de Georg Reutter le jeune (1734) et aussi utilisé par trente autres compositeurs, dont le jeune Mozart, âgé de quinze ans.
Autres compositeurs
Marco da GaglianoLa Giuditta (1626) ; opéra en trois actes (perdu), livret d'Andrea Salvadori, utilisé comme base pour la Judith de Martin Opitz (1635).
Jean-Baptiste Stuck, œuvre perdue signalée dans le Catalogue des livres de Monsieur Du F*** (Lyon, 1759)[5] : "308. La Giudita, oratorio a quattro voci, con violini di Giov. Batt. Stuch. in-4. obl. manus."
Oratorios latins
Ces oratorios sont généralement répertoriées sous les noms latins :
(en) Eleanor Selfridge-Field, « Juditha in historical perspective : Scarlatti, Gasparini, Marcello and Vivaldi », dans Francesco Degrada (dir.), Vivaldi veneziano europeo, Florence, L.S. Olschki, coll. « Studi di musica veneta, Quaderni vivaldiani » (no 1), , xii-370 (ISBN8822229304, OCLC848712991), p. 135–153.