C'est la commune la plus étendue de toute l'île de Ré et la deuxième par sa population, se situant après Sainte-Marie-de-Ré, mais devançant Saint-Martin-de-Ré, son bureau centralisateur.
La commune appartient depuis 2011 au réseau « Villages de pierres et d'eau », label initié par le conseil général, afin de promouvoir des sites exceptionnels présentant la particularité d'être situés au bord d'une étendue d'eau (mer, rivière, étang...)[1].
Géographie
Localisation
Petite ville et port de plaisance sur la côte nord de l'île de Ré face aux côtes de Vendée et au Pertuis breton.
Commune la plus étendue de l'île de Ré, elle en est cependant la deuxième par sa population.
Rivage bordé de petites falaises.
Plage de l'Arnérault, artificielle (ré-ensablée tous les ans).
Urbanisme
Typologie
Au , La Flotte est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[2].
Elle appartient à l'unité urbaine de La Flotte, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Flotte, dont elle est la commune-centre[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (34,3 %), cultures permanentes (18,3 %), zones urbanisées (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), terres arables (9,1 %), prairies (3,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %), zones humides côtières (0,4 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 3 323, alors qu'il était de 3 215 en 2014 et de 3 426 en 2009[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à La Flotte en 2020 en comparaison avec celle de la Charente-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (56,2 %) supérieure à celle du département (22,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 66 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,8 % en 2014), contre 65,5 % pour la Charente-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 4].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de La Rochelle-Île de Ré, regroupant 21 communes concernées par un risque de submersion marine de la zone côtière, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et confirmé en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation[11]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siècles antérieures à 2019 sont celles liées à la tempête du , à la tempête du , aux tempêtes Lothar et Martin des 26 et et à la tempête Xynthia des 27 et . Cette tempête a eu pour conséquence l’instauration de zones de solidarité, où les parcelles considérées comme trop dangereuses pour y maintenir des maisons pouvaient à terme être expropriées (Loix, La Flotte, Nieul-sur-Mer, La Rochelle,…). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[12],[13]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[14],[9].
La Flotte est exposée au risque de feu de forêt, un massif classé à risque dans le plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI), élaboré pour la période 2017-2026 et qui fait suite à un plan 2007-2016[15]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrêté du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[16]. Un autre arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[15],[17],[18].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].
Toponymie
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Élections municipales et communautaires
Élections les plus récentes
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Élections municipales de 2008
1er tour des élections de 2008
Liste conduite par
Nombre de candidats
%
Voix (moyenne des listes)
Élu(s)
Léon Gendre
23
52,6 %
1059
23
Jean-Paul Héraudeau
23
47,4 %
953
Élections municipales de 2001
1er tour des élections de 2001
Liste conduite par
Nombre de candidats
%
Voix (moyenne des listes)
Élu(s)
Léon Gendre
23
100,0 %
1188
23
Élections municipales de 1995
1er tour des élections de 1995
Liste conduite par
Nombre de candidats
%
Voix (moyenne des listes)
Élu(s)
Léon Gendre
23
52,0 %
824
15
Raymond Grassineau
23
48,0 %
760
8
Élections municipales de 1989
1er tour des élections de 1989
Liste conduite par
Nombre de candidats
%
Voix (moyenne des listes)
Élu(s)
Léon Gendre
49,4 %
735
James Roy
27,0 %
402
Menanteau
23,6 %
350
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Liste des maires de 1790 à 1947
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
1791
Jean Henry-Lainé
bourgeois
1791
An II
N J. Brizard-Durocq
négociant
An II
An II
Porsain-Coursolle
négociant
An II
An III
Josué Sibille
bourgeois
An III
An V
Hibry
négociant
An V
An XI
Jacques Louis Rateau
négociant
An XI
An XIV
Jean Pierre Deramé
marchand
An XIV
1814
Pierre Valleau
négociant
1815
1825
Jean Pierre Deramé
marchand
1826
1833
Jean Hector Lem
propriétaire, rentier
1834
1837
J J Margotteau
négociant
1837
1852
Adrien Ponsin
médecin
1852
1855
Charles Villeneau
propriétaire, rentier
1855
1855 *
François Maurice Gaussens
négociant
1855
1869
Sébastien Sibille-Lavertu
notaire
1869
1870 **
Jean Émile Fourgnaud
médecin
1869
1870 **
Marc Brin
négociant
1869
1870 **
Étienne Margotteau
négociant
1870
1870 **
Charles Biret
notaire
1870
1871
Jean Emile Fourgnaud
médecin
1871
1877
Aimé Napoléon Bos
drapier
1877
1878
Charles Biret
notaire
1878
1882
Aimé Napoléon Bos
drapier
1882
1896
Camille Magué
propriétaire, rentier
1896
1928
Charles Biret
notaire
1928
1935
Aristide Guignier
cultivateur
1935
Gaston Lem
haut fonctionnaire
* Pour 1855, conseiller municipal faisant fonction de maire.
** Pour l'année 1870, du à juillet, (Fourgnaud, Brin, Margotteau, Biret) commission municipale.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 3 017 habitants[Note 3], en évolution de +7,71 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,9 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (28,6 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (47,1 %) est supérieur au taux départemental (35,5 %).
En 2020, la commune comptait 1 381 hommes pour 1 522 femmes, soit un taux de 52,43 % de femmes, supérieur au taux départemental (52,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 7]
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Économie
Agriculture, asperges, pommes de terre, vigne.
Ostréiculture, nautisme, pêche.
Tourisme. Hébergement : six hôtels, cinq campings, chambres d'hôtes, locations saisonnières.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le Port : il fut port de commerce pour le vin et le sel, puis port de pêche. Il est essentiellement port de plaisance aujourd'hui. Sa capacité est de 200 postes sur pontons et 150 postes en mouillages organisés. Les bateaux sont en fête lors du son et lumière « ombres de nuits » et lors de la fête du port en mai de chaque année.
La Maison du Platin, musée de la pêche, de la pêche à pied, de l'ostréiculture, de la vie rétaise et flottaise (collections de photos du début XXe siècle et de maquettes).
L'Église Sainte-Catherine de La Flotte (ou « église Sainte-Catherine d'Alexandrie ») datant du XVe siècle. Inscrite, en partie, au titre des Monuments Historiques, en 1988[28].
Une statue de la Sainte-Vierge, élevée en 1945, défraie l'actualité dans les années 2020 lorsqu'à la suite d'une plainte déposée par une section locale de la Fédération nationale de la libre pensée, le tribunal administratif juge qu'elle doit être déplacée[29],[30],[31],[32]. La statue a été retirée le lundi 30 octobre 2023.
Gustave Dechézeaux ( à La Flotte-en-Ré - à Rochefort), homme politique français. Député à la Convention nationale, condamné à mort « Pour avoir conspiré contre la République », guillotiné, puis réhabilité par cette même Convention.
Roger Barberot (1915-2002), Compagnon de la Libération par décret du , marin le plus décoré de France en 1944, y a possédé une propriété à proximité du marché.
Parti : au 1er de gueules au lion d'or chargé sur l'épaule d'une coquille d'argent, au 2e mi-parti d'azur semé de fleurs de lis d'or et à la nef d'argent brochante[33].
↑Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.