S'il est connu principalement pour son travail de graveur sur bois, on connaît de lui une eau-forte, produite pour la Société des aquafortistes en 1866, « Pardon de St Gildas », éditée par Cadart & Luquet. Par ailleurs, en 1869, il produit une remarquable suite de planches lithographiées pour un album, Les Mésaventures de M. Bêton.
Il expose au Salon à partir de 1869 des huiles sur toile.
Après la chute du Second Empire, il reprend son travail pour la presse à partir de 1873, livrant des compositions au Grelot, puis, à partir de 1882, à l'Almanach du Père Gérard à Quimperlé, à l'hebdomadaire pour enfants Saint-Nicolas, au Petit Journal pour rire et au Monde illustré, dans lequel, chaque semaine, il propose une scène de la vie de province ou de la paysannerie : « une seule ligne pour le contour des êtres et des choses, pas de modelé, pas d'ombres ni de lumières, rien que des silhouettes. »[2]
Léonce Petit a illustré de nombreux ouvrages, des albums qu'il a composé lui-même, notamment pour les éditions Delagrave et Flammarion.
Champfleury, M. Tringle, Paris, Librairie Hachette, 1868.
Les Mésaventures de M. Bêton, album de 50 lithographies sous forme de strips, Paris, s.n. s.d. [1869, éd. Lacroix], — sur Gallica.
Abbé J. A. Dubois [adapt.], Le Pantcha-Tantra ou les cinq ruses. Fables du brahme Vichnou-Sarma, suivies de Aventures de Paramarta, Paris, Barraud, 1872.
Les Bonnes gens de province, plusieurs albums, Paris, Bureau du Journal amusant et du Petit Journal pour rire, [1875-1880] — « Premier Album » sur Gallica.
Léopold Dauphin, L'Éducation musicale de mon cousin Jean Garrigou, Paris, Delagrave, 1880.
Paul Arène, La Vraie Tentation du grand saint Antoine. Contes de Noël, Paris, G. Charpentier, 1880.
Le Père Gérard, Histoire de la Révolution française racontée par le Père Gérard à ses amis les villageois, avec 300 dessins, Paris & Quimperlé, Bureaux du Père Gérard, 1881.
La Conversion de monsieur Gervais, Paris, G. Charpentier, 1881 — lire sur Gallica.