Après une formation en dessin auprès de Alexandre-Jacques Chantron, Jules Édouard Roiné travaille dans les ateliers des sculpteurs Léopold Morice et de son frère Charles Morice. En 1881, il part pour New York et se rapproche de deux Français expatriés, les frères Henri et Félix Weil, formant un atelier de sculpture. Il se lance dans la fabrication de médailles et plaques commémoratives, utilisant un procédé de galvanoplastie. Il revient en France vers 1894 et présente des œuvres sculptées au Salon des artistes français en 1895, résidant à cette époque au 19, rue Vauquelin[1], avant de s'installer à Alfortville. Ses travaux sont régulièrement exposés au Salon jusqu'en 1908, devenant membre de la Société des artistes français[2] et recevant des prix, dont la médaille d'or en 1900[3].
Atteint de la maladie de Bright (insuffisance rénale)[5], Édouard Roiné doit cesser l’essentiel de sa production artistique et rentre en France définitivement, probablement en 1913. Il s’installe à Joinville-le-Pont[6]. Sa fille Alice avait épousé Paul Rousseau, alors avocat à la Cour d'appel[7] qui deviendra procureur de la République à Valenciennes[8]. Il est le fils du docteur Henri Rousseau et de son épouse, l’écrivaine Louise Rousseau. Le médecin dirige l’institution du Parangon, installée dans un vaste parc, rue de Paris à Joinville, qui est devenue une école pratique coloniale. Jules Roiné participe à la distribution des prix aux élèves de l’école en été 1913[9] et 1914[10].
L'Exposition universelle de 1900, plaquette en plâtre, Paris, musée d'Orsay[15].
La France accueille et couronne le Génie des Deux Mondes, plaquette en plâtre, Paris, musée d'Orsay ; édition en bronze par la Monnaie de Paris (1901)[16].
Danse bachique, vers 1904, médaillon concave uniface en bronze, Paris, musée d'Orsay[17].