Avant son percement haussmannien, elle s'appelait la rue des Vignes, percée en 1691, après la fermeture du débouché de la rue des Marionnettes sur la rue de l'Arbalète[2].
La rue a été percée en 1860 une fois la rue Claude-Bernard achevée. De l'autre côté, les rues Lhomond et Tournefort existaient déjà depuis longtemps. La voie traversait pour sa plus grande partie le domaine du collège Rollin, qui lui-même s'était installé dans l'ancien couvent des Filles de Saint-Michel[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 1 : ancienne imprimerie du tailledoucier Auguste Porcabeuf et atelier de son fils Alfred Porcabeuf, devenu ensuite un poste de police (fermé).
No 3 : le physicien et résistant Jacques Solomon[4] y vécut avec sa femme, Hélène Solomon-Langevin, députée puis bibliothécaire. Une plaque rend hommage au premier.
Nos 5 et 28 : Georges Duhamel habita environ 25 ans dans cette, rue successivement au no 5 (1904-1909), puis 20 ans au no 28 (1912-1932), dans la villa Vauquelin avec sa femme, l'actrice Blanche Albane[5]. Au 28 vécut aussi le mathématicien Désiré André (1840-1917).