Johann Christian FischerJohann Christian Fischer
Jean-Chrétien Fischer, brigadier des armées du roi, né le à Stuttgart et mort le à Cassel[1]. Il est le fondateur de l'unité de cavalerie française des chasseurs à cheval. Une origine modesteLes hommes qui servirent avec le Colonel Louis de Conflans d'Armentières, commandant le régiment d'infanterie d'Anjou, furent remarqués par le Maréchal de belle-Ile pour leur bravoure au siège de¨Prague en 1742. Ainsi en est-il de Jean-Chrétien Fischer, palefrenier du Colonel, qui créa un régiment de chasseurs, le régiment des chasseurs de Fischer en 1743. Ses origines restent obscures; il était de religion protestante, très vraisemblablement rhénan ou alsacien. Il apparaît pour la première fois dans l'armée française en 1740, au service du marquis d'Armentières, au sein du régiment d'Anjou. D'abord valet d'officier, il donna des preuves réitérées de hardiesse, pendant la campagne de Bohême, en menant paître chaque jour, dans les îles de la Moldau, à la tête des autres valets, les chevaux d'officiers. De ces valets, il forma une compagnie, dont on lui laissa le commandement. Le siège de PragueLors du siège de Prague, l’armée envoyait presque chaque nuit des partis de guerre qui sortaient pour aller aux nouvelles et écarter les partis adverses. La Chenaye des Bois les appelle les partis qui vont à la guerre. Ils sont composés de troupes tirées des différents régiments et d’officiers qui servent à tour de rôle. Ces partis agissent en francs-tireurs mais doivent posséder un agrément écrit, signé du chef des armées, pour qu’en cas de capture ils puissent se trouver « avoués partis de guerre », corsaires du Roi pour l’armée de Terre. Sinon ils courent le risque d’être traités comme des « partis bleus », c’est-à-dire jugés comme pirates ou bandits de grand chemin. La guerre de succession d'AutricheCe corps de volontaires, formé de domestiques hardis, est reconnu par une ordonnance de 1743 : c’est la Compagnie franche des chasseurs, composée de 45 chasseurs à pied et de quinze cavaliers. Fischer est fait capitaine. Cette compagnie devient le corps mixte des cavaliers, fantassins et chasseurs de Fischer, à effectif de 600 hommes (deux tiers de fantassins, un tiers de cavaliers). Lutte contre les malfaiteurs en temps de paixPendant la période de paix, en 1754, les chasseurs de Fischer furent utilisés, comme d'autres régiments, pour essayer de faire cesser les activités du fameux contrebandier Louis Mandrin. Fischer le surprit à Gueunand (Saône-et-Loire), mais, malgré la supériorité de ses effectifs, ne put s'en emparer. À peu près à la même époque, Fischer recruta, à la demande de la Compagnie des Indes, un corps de volontaires qui, par la suite, servira dans la guerre en Amérique. La guerre de Sept AnsLa guerre de Sept Ans allait porter sa réputation à son apogée. Avec deux cents hommes, en , il enleva Marbourg et, Ziegenhain, entra dans Göttingen et Einbeck levant des contributions, faisant des prisonniers, capturant du matériel de guerre et du ravitaillement. Articles connexesNotes et références
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