Jean Tordeur fait une partie de ses études chez les bénédictins de l’abbaye Saint-André, à proximité de Bruges. En 1940, il publie son premier recueil de poésies, Éveil.
Il est féru de métaphysique, grand amateur des penseurs de Blaise Pascal et de T.S. Eliot, trouve progressivement son style s'écartant d’une éloquence un peu convenue. Sa gamme d'expression s’élargit, s’approfondit, se nuance. Il publie plusieurs recueils où se précise sa démarche poétique[2] :
Prière del’attente en 1947 ;
La corde 1949 ;
Le vif en 1955.
En 1964, Son livre Conservateur des charges publié chez Pierre Seghers est couronné par le Prix triennal de poésie.
Parallèlement, il se lance dans le journalisme à partir de 1945 et y exercera ses talents littéraires pendant presque quarante ans. En 1956, il entre au journal LeSoir. Il y crée et dirige le service des informations culturelles où il rédige des chroniques littéraires. Il lance également le Magazine des Arts et duDivertissement[2] :
Préface de Trois-quarts de siècle de lettres françaises en Belgique de Jacques Detemmerman et Jean Lacroix, 1995, avant-propos de Jean Tordeur, Brussel, Bibliothèque royale Albert Ier
Préface de le multiple de Jules Destrée, Bruxelles, 1996, Académie royale de langue et de littérature françaises (ISBN2-8032-0016-3)
L'air des lettres, 2000, Bruxelles, Académie royale de langue et de littérature françaises (préface de Jacques De Decker) (ISBN2-8032-0035-X)
Norge de tout jour, 2001, Tournai, La Renaissance du livre
Préface de Poésie de Roger Cantraine, 2002, Leuze, Éditions de l'Acanthe (ISBN2-930219-62-9)