Jean Marcillac, pseudonyme[1] de Jean Jeannin[2], né à Paris 1er le et mort le à Vernon (Eure)[3],[4], est un écrivain, journaliste, historien, homme de radio, scénariste, dialoguiste, acteur et producteur de films français.
Biographie
Jean Marcillac, avant tout connu pour être un auteur de romans policiers, avec sa figure centrale de Nick Carter, et ayant obtenu en 1959 le prix du Quai des Orfèvres pour son roman On ne tue pas pour s'amuser, fut aussi un homme de radio (ayant notamment travaillé à Europe 1) et un journaliste.
Chef de publicité pour une entreprise américaine avant l'entrée en guerre, Jean Marcillac devient ensuite scénariste, dialoguiste, acteur, producteur et réalisateur de cinéma, fréquentant notamment Henri-Georges Clouzot, Roger Dallier, Georges Folgoas ou encore Daniel Rivière. Il adaptera en particulier deux de ses romans policiers.
En tant qu'homme de lettres engagé il publie, en pleine effervescence des événements de mai 1968, un Dictionnaire français-argot, aux éditions de la Pensée moderne, illustré par le caricaturiste Jean Sennep.
Enfin Jean Marcillac est aussi un historien français, très peu reconnu, ayant notamment travaillé aux éditions Historama et aux éditions Famot, à Genève. Ces dernières, alors dirigées par l'ancien résistant trotskiste Albert Demazière, ont notamment publié une remarquable petite synthèse de Marcillac sur la vie à Sparte durant l'Antiquité.
Œuvres
Publications
Romans
Bourrel connaît la Musique
Injustice est faite, coll. « Le Gibet », Robert Laffont, 1955
Nick Carter contre le Crime
Nick Carter et les Espions
Nick Carter Justicier
Nick Carter va tout casser, coll. « Espionnage », Arabesque, 1965
On ne tue pas pour s'amuser, coll. « Le point d'interrogation », Hachette, 1959, prix du Quai des Orfèvres 1959
↑« Marcillac » est un pseudonyme qu'il a emprunté à la ville du même nom en Aveyron :
« […] Je cherchais un pseudonyme et ce n'est pas toujours facile à trouver. Au hasard d'un voyage qui devait me conduire à Rodez, j'ai traversé un petit pays : Marcillac. Le paysage était beau, le nom sonnait joliment. J'ai pris aussitôt une décision : à partir de cet instant je m'appellerai Jean Marcillac. Ce nom m'a suivi partout et il est devenu le mien. C'est là mon premier geste d'"Aveyronnais". […] Je ne suis jamais revenu à Marcillac et je le regrette. Je retournerais là-bas avec plaisir, car ce village m'a porté chance. Parfois, lorsque je suis las du bruit, je songe à aller finir mes jours dans ce pays tranquille où je pourrais manger, me reposer et me livrer aux joies de la pêche. »