Jack William Stocks, également connu comme John William Stocks, né le à Hull et mort après 1933, est un coureur cycliste, puis coureur automobile anglais.
Biographie
Carrière cycliste
Jack William Stocks participe à sa première course cycliste en aout 1888 dans sa ville natale de Hull, où il travaille comme trieur à la poste centrale[1]. Membre du Hull Grosvenor Cycle Club, le 27 juin 1893, il gagne, en grand-bi, les 25 miles des championnats amateurs sur piste de la National Cyclists' Union(en) (NCU)[note 1] à Newcastle[2],[3],[4].
Il part ensuite à Londres et devient membre du Catford Cycle Club. Le 30 aout 1893, il bat le record de l'heure sur la piste de Herne-Hill en parcourant 40,568 km[5],[6]. Le 2 septembre, associé à George E. Osmond, ils battent le record de l'heure en tandem parcourant 41,985 km dans l'heure[7],[8].
Fin 1893, la NCU lui retire sa licence amateur et il ne peut donc pas courir en 1894. Elle le requalifie amateur début 1895[9] et lui retire de nouveau en mars de la même année[10]. Il remporte le Vase d'Or de Catford avec 296 miles et 1715 yards en douze heures, répartis sur trois jours[11], il le gagne une seconde fois en 1896[12],[13] et il est battu par Walters en 1897[14].
En 1896 et 1897, Stocks détient tous les records anglais sur piste. À cinq reprises, il établit un nouveau record de l'heure avec entraineurs[15] ; En 1896, il est le premier cycliste à franchir le mur des 50 kilomètres[16],[17].
Le 10 juin 1897, Il atteint le record de 32 miles et 448 yards (51,908 km) en une heure sur un cycle Ariel, entrainé par l'équipe de cyclistes professionnels Dunlop[note 2], sur quintuplettes, sur la piste du Crystal Palace à Londres[24],[25]. Le 27 septembre 1897, il améliore le record britannique à 32 miles 1 086 yards (52,490 km) en une heure sur la même piste, derrière l'équipe Dunlop[15].
Il arrête la compétition cycliste en 1897[26]. La NCU lui refuse sa licence alors qu'il veut recourir pour tenter de gagner définitivement le Vase d'Or de Catford en 1898[note 3],[13],[27].
Carrière de coureur automobile
Il se tourne vers les sports mécaniques. Il participe au développement du tricycle motorisé Ariel et en 1899, il parcourt 700 km en vingt-quatre heures sur un tricycle Ariel.
En 1903, il prend le départ de la course Gordon Bennett avec une voiture Napier moteur 4 cylindres 7 708 cm3, 45 hp[38],[39],[40],[41] ; il abandonne à la suite d'une collision. Il conduit également une voiture Napier-55 ch dans les épreuves éliminatoires de la Gordon Bennett en 1904 sur l'île de Man[42],[43],[44] à l'issue desquelles il est sélectionné comme remplaçant dans l'équipe britannique[45],[46].
Il est mentionné pour la dernière fois en 1933 lorsqu'il participe à une course de voitures de course d'avant la première guerre mondiale à Brooklands .
↑(en) Dealerships, « J. W. Stocks Ltd. », sur Pre War Dealerships, (consulté le )
Bibliographie
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
(en) Charles Jarrott, Ten years of motors and motor racing, Londres, Radclyffe & Hutchings Ltd, (lire en ligne).
Marcel Viollette, Lucien Petit-Breton, Thornwald Ellegaard et Louis Darragon, Le cyclisme, (lire en ligne).
(en) Bob Holliday, Racing round the island : a Manx tale of speed on wheels, Newton Abbot : David and Charles, (ISBN978-0-7153-7217-3, lire en ligne).
(en) Robert Kelly, T.T. pioneers : early car racing in the Isle of Man, Douglas, Isle of Man : The Manx Experience, (ISBN978-1-873120-61-3, lire en ligne)
(en) Carlon Reid, Roads were not built for cars, Island Press, (lire en ligne).