L’Institut de l’Entreprise est une association à but non lucratif qui rassemble plus d’une centaine d'adhérents, principalement des grandes entreprises et des syndicats professionnels. Elle a pour objectif de mieux valoriser le rôle de l'entreprise au cœur de la société française. Sa communication auprès des enseignants est controversée.
Historique
Le «Centre de Recherches et d'Études des Chefs d'Entreprise, création du CNPF en 1953, est le principal centre de réflexion et de formation du syndicat patronal à la fin des années 50[1],[2],[3]. Il devient l'Institut de l'Entreprise en 1975[4].
L'Institut de l'Entreprise rassemble plus d'une centaine d'entreprises, essentiellement de dimension internationale mais également implantées en France. Il se présente comme indépendant de tout mandat syndical ou politique. Il s'agit du « think-tank historique du patronat français »[5].
Depuis 2017[6], l'Institut de l'Entreprise concentre ses activités sur la relation entre l'entreprise et son environnement, avec pour objectif de mettre en avant l'utilité de l'entreprise dans la vie économique et sociale[7].
Organisation
L'Institut de l'Entreprise est dirigé par un conseil d'orientation qui fixe la politique de l'Institut et détermine les moyens nécessaires à leur réalisation.
Un chemin de réussite pour chaque jeune à travers 6 méthodes d’insertion dans le monde du travail, [12]
Actions
L'Institut de l'Entreprise développe des programmes qui visent à mieux faire connaître l'entreprise.
Parmi ces publics figurent les enseignants pour lesquels plusieurs actions existent[13],[14]. Le Programme Enseignants-Entreprises propose en partenariat avec l’Éducation nationale des ressources. Il organise les Entretiens Enseignants-Entreprises qui regroupent les professeurs de sciences économiques et sociales, économie-gestion, histoire-géographie et de STVST (sciences et technologies, du vivant, de la santé et de la terre) et des acteurs socioéconomiques pour échanger sur l'entreprise[15]. Cette initiative, notamment le site Melchior qui permet à de grandes entreprises de payer pour fournir un contenu pseudo-pédagogique, souvent promotionnel, est controversée[16],[17].
Notes et références
↑Pierre Bize, « Nouvelles orientations intellectuelles des dirigeants des entreprises », Sociologie du travail, vol. 2, no 2, , p. 122–140 (DOI10.3406/sotra.1960.1016, lire en ligne, consulté le )
↑Nelly Bousquet et Colette Grandgérard, « Du modèle des grandes écoles aux formations en partenariat. Quelles logiques de modernisation ? », Formation Emploi, vol. 53, no 1, , p. 75–84 (DOI10.3406/forem.1996.2150, lire en ligne, consulté le )
↑Luc Boltanski, « America, America...: Le Plan Marshall et l'importation du "management" », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 38, no 1, , p. 19–41 (ISSN0335-5322, DOI10.3406/arss.1981.2116, lire en ligne, consulté le )
↑Lucie Tanguy, « Reconversion industrielle ou conversion culturelle dans un bassin minier de Lorraine au milieu des années 1960 », Sociétés Contemporaines, vol. 35, no 1, , p. 43–70 (DOI10.3406/socco.1999.1739, lire en ligne, consulté le )
↑Renaud Lambert et Sylvain Leder, « Les enseignants aux bons soins du patronat : Petits-fours et embrigadement », Le Monde diplomatique, (lire en ligne)
↑Elia Dahan, « Palaiseau : des invités prestigieux pour la rentrée des professeurs de sciences économiques », Le Parisien, (lire en ligne)