En 1883, il réalise un dessin, intitulé Je devenais sourd, insolent, foiu furieux, pour illustrer la pièce, Le Rêve d'un Viveur, de Jean-Louis Dubut de Laforest, il est publié dans le recueil de la pièce[6].
Il était proche du dessinateur Jack Abeillé qui fut son témoin de mariage en 1901.
De son enfance passée dans diverses casernes, à la suite des affectations successives de son père, il tirera une de ses principales sources d'inspiration. Aussi Henri de Sta exerce-t-il fréquemment son humour aux dépens des acteurs de la vie militaire du Second Empire, caricaturant notamment volontiers la vie quotidienne des soldats (dragons)[8] qu'il côtoie. Mais, plus largement, ses dessins ressortissent à la satire de mœurs[9].
Œuvres
Armée française : Nouvel Alphabet militaire, texte explicatif de Vanier, illustration de Sta - Léon Vanier éditeur, Paris, 1883.
Notes et références
↑Deux dessins issus de la planche L'Enlèvement de Sabine, qui a paru dans Le Chat noir no 432 du 26 avril 1890.
↑Émile Goudeau, Dix ans de bohème, [mémoires], 1888; rééd. du texte, suivi de Les Hirsutes de Léo Trézenik, introduction de Patrick Ramseyer, Éditions Champ Vallon, 2000.
Thierry Groensteen : « Découvrir Henri de Sta », Neuvième Art no 4, Éditions de l'An 2 et le Centre national de la bande dessinée et de l'image (CNBDI),
Hector Cremieux et Adolphe Jaime, Le Petit Faust : chœur des soldats, musique d'Hervé, illustré par H. de Sta, éditions L. Vanier, Paris, 1882 (consultable sur Gallica)