Après avoir obtenu sa licence en droit, il entre au Conseil d'État comme auditeur de seconde classe en 1864, et passe auditeur de première classe deux ans plus tard, avant d'en démissionner.
S'intéressant à l'art et à l'entomologie, il suit des cours de dessin à l'Académie Suisse, dans l'atelier d'Ernest Hébert et de Léon Bonnat. Il fréquente également les cercles artistiques de Fontainebleau, conduit par ses recherches de nouvelles espèces d'insectes.
En 1881, Vuillefroy prend part à la création de la Société des artistes français. En 1883, il réalise un dessin, intitulé Leur longs mugissements disaient : Pourquoi nous as-tu abandonnés, not'maître, pour illustrer la pièce, Le Rêve d'un Viveur, de Jean-Louis Dubut de Laforest, il est publié dans le recueil de la pièce[7].
Il préside la Société entomologique de France en 1894, "mais l'état de sa santé, subitement altérée, ne lui a jamais permis d'occuper le fauteuil présidentiel"[5].
Félix de Vuillefroy-Cassini est chevalier de la Légion d'honneur.
Œuvres
(liste non exhaustive)
Dessins, aquarelles
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Leur longs mugissements disaient : Pourquoi nous as-tu abandonnés, not'maître
Médaille d'or, Exposition universelle de 1889 à Paris
Expositions, galeries
Félix de Vuillefroy, un peintre animalier au Salon, exposition à la Galerie Antoine Tarantino, Paris, Novembre 2016[32].
Source
Robert Constantin, « Mémorial des coléoptères français », supplément no 14 au Bulletin de l'Association des coléoptères de la région parisienne (Acorep), 92 p. et 5 planches, 1992.
Notes et références
↑« Félix de Vuillefroy », Association des amis de Félix de Vuillefroy, (lire en ligne, consulté le )
↑La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts par une société de savants et de gens de lettres. Tome 31, Thermopyles - Zyrmi / sous la direction de MM. Berthelot, Hartwig Derenbourg, D.-Camille Defus...[et al.], 1885-1902 (lire en ligne), p. 1156
↑Biographie nationale des contemporains / rédigée par une société de gens de lettres, sous la direction de M. Ernest Glaeser, (lire en ligne), p. 814
↑ abcdefghijklmnopqrst et uDictionnaire universel illustré, biographique et bibliographique, de la France contemporaine : comprenant par ordre alphabétique la biographie de tous les français et alsaciens-lorrains marquants de l'époque actuelle, l'analyse des oeuvres les plus célèbres... / par une société de gens de lettres et de savants, sous la dir. de Jules Lermina, (lire en ligne), p. 1381
↑ abcd et eEmmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs. III. L-Z, (lire en ligne), p. 1028
↑Isabelle Errera, Répertoire des peintures datées. Tome 2, Bruxelles, G. Van Oest, (lire en ligne), p. 866
↑ ab et cGustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains : contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers... : ouvrage rédigé et continuellement tenu à jour, avec le concours d'écrivains et de savants de tous les pays (Cinquième édition), (lire en ligne), p. 1833
↑Jacques de Sancère, « Le Magasin pittoresque / publié... sous la direction de M. Édouard Charton », sur Gallica, (consulté le ) : « Voici un paysage traité avec une sincérité d'expression, un naturel, une stricte observation de la perspective et une vigueur de dessin hors de pair. La tonalité du coloris en est également très juste. Bon nombre de nos lecteurs ont pu, d'ailleurs, admirer cette belle toile au Musée du Luxembourg, où elle figura longtemps parmi les plus remarquables oeuvres de ce beau temple de l'Art. »
↑« L'Art universel : peinture, gravure, iconographie, architecture, sculpture, céramique, numismatique, littérature, bibliographie, musique, théâtre, arts industriels, travaux publics / Camille Lemonnier, directeur », sur Gallica, (consulté le ) : « Est-ce M. Vuillefroy qui est en progrès? Non certainement. Dans ses deux paysages de la « Forêt de Fontainebleau, » on sent une étude exagérée de la lumière dans les bois. Le rayon s’y introduit et s’y exagère avec une persistance surnaturelle. Il n’y a nulle ombre, nul effet vraiment lumineux. M. Vuillefroy étudie un morceau réduit et le rend grume à grume, feuille à feuille, fil à fil, sans ingéniosité d’observation, comme un tapissier des Gobelins accomplit son œuvre; mais l’ensemble lui échappe, et l’effet chez lui semble celui d’un coin de paysage qu’on verrait à travers une vitre jaunie par la gomme-gutte. C’est un « labor improbus », mais il n’arrive pas à vaincre; et pourtant M. Vuillefroy n’est pas le premier venu. », p. 98
↑Victor Champier, « L'Année artistique : beaux-arts en France et à l'étranger », sur Gallica, (consulté le ) : « Parmi les animaliers, MM. Van Marcke, Vuillefroy, Vayson, Barillot, Hermann-Léon, Schmidt, ont, comme toujours, obtenu le succès que leur vaut un talent depuis longtemps consacré. », p. 112