Membre de la famille Chabot originaire du Poitou, Henri Chabot est le fils de Charles Chabot, seigneur de Saint-Aulaye, et d'Henriette de Lur, fille de Michel de Lur (v. 1545 - ?) et de Marie Raguier d'Esternay[1] (v. 1550 - ?), fille de Jean Raguier baron d'Esternay et de Marie de Béthune. Michel de Lur, Gentilhomme de la chambre du Roi, fils de Bertrand de Lur et de Jeanne de Cardaillac.
16. Charles IerCHABOT (1487-1559) baron de Jarnac, gouverneur et capitaine de La Rochelle, maire perpétuel de Bordeaux, chevalier de l'ordre du roi, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi
Henri Chabot et Marguerite de Rohan sont cousins au quatrième degré par Jean IV de Béthune († 1568) et Anne de Melun de Gand († 1540), qui sont leurs arrière-arrière-grands-parents.
Les prétendants de Marguerite étaient nombreux, ce qui peut s'expliquer par ce qu'en écrit Saint-Simon : « la plus grande héritière qui fut dans le royaume »[3]. Cependant, la demoiselle fit un mariage d'inclination : bien que huguenote, elle arrêta son choix sur Henri Chabot, professant la religion catholique. Le roi permit cette union (célébrée en 1645) à la condition que les enfants soient élevés dans la religion catholique.
Les titres et possessions d'Henri de Rohan passèrent à Henri Chabot et il fut créé duc de Rohan et pair de France en 1648 et devint premier baron de la noblesse et président-né des États de Bretagne. Il reçut en outre le gouvernement d'Anjou. Pris dans le parti des Frondeurs, il ne s'opiniâtre pas et rend Angers aux troupes du roi à la fin .
Malgré l'opposition de ses cousins Rohan de la branche cadette de Guémené (non moins illustre), Marguerite de Rohan et Henri Chabot obtinrent du roi que leurs enfants prennent le nom de Rohan-Chabot.
Les deux époux habitaient Paris, dans leur hôtel de la rue du Temple. Henri Chabot meurt au château de Chanteloup, près de Chartres, le [4]. Des restes de son tombeau, sculpté par François Anguier, qui se trouvait au couvent des Célestins de Paris[5], sont conservés au musée du Louvre[6].