Henri Gout
Henri Gout est un homme politique français, né le à Badens (Aude) et mort le à Carcassonne[1]. BiographieDiplômé de médecine à Paris, membre du Parti radical, Henri Gout est élu en 1912, maire de Citou, puis en 1913, conseiller Général du Canton de Peyriac-Minervois. Il s'engage volontairement pendant la Première Guerre mondiale. En tant que conseiller général, il se consacre principalement aux problèmes sanitaires, et obtient notamment la création d'un laboratoire de bactériologie et d'un dispensaire rattaché à cet établissement. Député de l'Aude de 1928 à 1940, il est successivement vice-président de plusieurs commissions, notamment de la commission d'Hygiène et de la commission d'Assurances et de prévoyance sociale. Il défend, à la Chambre, le renforcement des mesures contre la tuberculose, le cancer et la lèpre. À la commission des boissons, il œuvre pour la promotion des vins de qualité supérieure[2]. Il est constamment réélu jusqu'en 1940. Il fait partie des quatre-vingts parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain le . De 1941 à 1942, il prend la tête de plusieurs manifestations d'opposition au tandem Pétain-Laval. Ce qui lui vaut d'être interné et ensuite assigné à résidence dans l'Ariège[3]. À la Libération, il est nommé Président de la Commission de la Santé Publique à l'Assemblée consultative provisoire. Il occupe la charge de maire de Carcassonne comme maire désigné par arrêté du Préfet de l'Aude, du au , puis comme maire élu du jusqu'au . Il est inhumé au cimetière Saint-Vincent de Carcassonne. Détail des fonctions et des mandatsMandat parlementaire
Mandats communaux
Mandat départemental
DécorationsPostéritéUne avenue de Carcassonne porte son nom depuis le 29 mars 1954 ainsi que le foyer municipal de Citou depuis le 28 juillet 2011[5]. Sources
Liens externes
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