La mère d'Henri Dentz, Éléonore Paccard (1862-1930)[4], était fille de cafetiers[5].
Antoine Dentz et Éléonore Paccard se sont mariés à Roanne le [6].
Henri Dentz avait un frère cadet, André Dentz (1888-1969)[7],[8], officier de réserve, industriel, administrateur de la SFFC et président de la Fédération française des carburants. Il était officier de la Légion d'honneur[9],[10].
1er juin 1921 : Affecté à l'État-major du corps d'occupation de Constantinople comme officier de liaison de l'État-major auprès du Haut-commissariat de la République française à Constantinople.
Il reçoit le l'ordre de rejoindre la capitale pour devenir adjoint du général Héring, gouverneur militaire de Paris. Le 12 juin, Paris est déclarée « ville ouverte » et Héring replie alors ses troupes au sud de la Loire. Le , Henri Dentz le remplace comme gouverneur militaire de Paris et il reçoit la mission de remettre la capitale à l'ennemi le lendemain, .
De juin 1941 à juillet 1941, en tant que général d'armée, lors de la campagne de Syrie, il s’oppose par la force aux Alliés, commandés par le général Wilson (et comprenant les Français libres commandés par le général Legentilhomme). N’ayant pas obtenu de renforts, ni les avions allemands qu'il réclamait pour bombarder Britanniques et Français libres, il demande le aux Britanniques les conditions de l'armistice. Celui-ci est signé le à Saint-Jean-d'Acre. Cette convention d'armistice, signée par les seuls Britanniques, stipule que les militaires de Syrie ne pourraient pas être poursuivis. Le général de Gaulle estimera que la France libre n’est pas engagée par une convention qu’elle n'a pas signée.
Du 29 septembre 1941 à 1942, il est chargé de l’inspection générale des troupes rapatriées du Levant puis de 1942 à 1943, il est président de la Commission d'octroi des récompenses de la guerre 1939-1940. Henri Dentz, atteint par la limite d'âge, cesse ses fonctions le . Il se fixe alors à Grenoble puis est arrêté le par une patrouille de FFI.
Au cours de l’épuration, le , il est inculpé d’intelligence avec l'ennemi, condamné à la dégradation militaire, à la confiscation de ses biens, à la radiation des matricules de la Légion d'honneur, puis est condamné à mort par la Haute Cour de justice le 1945. Ses avocats furent Me René de Vésinne-Larue et MeAlcide Delmont. Le général de Gaulle le gracie et sa peine se trouve commuée en détention à vie. Son état de santé s'étant rapidement détérioré, il meurt à la prison de Fresnes le [20].
↑Acte de mariage d'Antoine Dentz et d'Éléonore Paccard, État-civil numérisé de la ville de Roanne, Archives départementales de la Loire, vue 3 (en ligne).