Il est nommé juge de la Cour supérieure du Québec en 1871 et à la Cour suprême du Canada en 1878. Il enseigne le droit à temps partiel à l'Université d'Ottawa et publie plusieurs ouvrages juridiques dont une édition annotée du Code de procédure civile du Bas-Canada[5] et une autre du droit criminel canadien[6],[7],[2]. En 1902 il accède aux fonctions de juge en chef de la Cour suprême du Canada, et ce jusqu'à sa retraite en 1906. Il est fait chevalier avec le titre de Sir par le roi Edouard VII en 1902 et, à ce titre, il siège au comité judiciaire du Conseil privé en 1904.
Henri-Elzéar Taschereau appartient à une famille illustre au Québec[8]. Son père, Pierre-Elzéar Taschereau, était propriétaire de la seigneurie de Sainte-Marie-de-la-Nouvelle-Beauce ; en 1844 Henri-Elzéar hérite d'une partie de la seigneurie et du manoir seigneurial, que sa mère administre jusqu'à sa majorité ; il est le neveu du cardinal Elzéar-Alexandre Taschereau ; le fils de son cousin Jean-Thomas Taschereau, Louis-Alexandre Taschereau, est premier ministre du Québec de 1920 à 1936, et le petit-fils de Jean-Thomas Taschereau, Robert Taschereau, accède à son tour au poste de juge en chef du Canada de 1940 à 1967[2].
Bibliographie
Lionel Groulx, Notre maître le passé, t. 2, Éditions 10-10, , p. 239-240
↑« Code de procédure civile du Bas-Canada (...) », publié à Québec en 1876
↑« The criminal law consolidation and amendments acts of 1869, 32-33 Vict., for the Dominion of Canada, as amended and in force on the 1st day of November 1874 (...) with notes, commentaries (...) », en 1874, réédité en 1888 sous le titre de « The criminal statute law of the dominion of Canada », et sous celui de « Criminal code of Canada », en 1893