HMS Meteor (G73)

HMS Meteor
illustration de HMS Meteor (G73)
Le HMS Meteor en 1942.

Autres noms Piyale Paşa
Type Destroyer
Classe M
Fonction Militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Pavillon de la marine turque Marine turque
Constructeur Alexander Stephen and Sons
Chantier naval Estuaire de la Clyde, Écosse
Commandé
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Vendu à la marine turque le
Équipage
Commandant Dermod James Boris Jewitt
Richard Dickon Herbert Stephen Pankhurst
Équipage 190-226 officiers et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 110,4 m
Maître-bau 11,30 m
Tirant d'eau 4,3 m
Déplacement 1 951 t
À pleine charge 2 769 t
Propulsion 2 turbines à réduction par engrenages Parsons
2 chaudières Admiralty à 3 tambours
2 hélices
Puissance 48 000 ch (36 000 kW)
Vitesse 36 nœuds (67 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 6 × canons QF de 120 mm Mk XI (montures doubles HA/LA Mk.XI)
1 × canon AA de 102 mm Mk V
4 × canons QF de 40 mm Mk.VIII L/39 (monture quadruple Mk.VIII)
2 × canons AA simples de 20 mm Oerlikon
12 × mitrailleuses Vickers AA de 12,7 mm (2 × montures quadruples & 2 × montures doubles Mk.III)
4 × tubes lance-torpilles de 533 mm (monture quadruple Mk.IX)
2 × lanceurs et 2 × supports pour 42 × charges de profondeur
Électronique ASDIC
Radars Type 290 & Type 285
Rayon d'action 5 500 milles marins (10 186 km) à 15 nœuds (27,8 km/h)
soutes à mazout : 567 tonnes
Carrière
Indicatif G73

Le HMS Meteor est un destroyer de classe M construit pour la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sa quille est posée le au chantier naval Alexander Stephen and Sons dans l'estuaire de la Clyde, en Écosse. Il est lancé le et mis en service le , sous le commandement du lieutenant commander Dermod James Boris Jewitt.

Historique

Seconde Guerre mondiale

Après un court entraînement, le Meteor rejoint la 3e flottille de destroyers de la Home Fleet. Il est immédiatement engagé dans l’action des convois de l'Arctique, étant affecté à l’escorte du convoi PQ 18[1] (12-) et du convoi de retour PQ 14[2]. Il participe ensuite à l’escorte d’autres convois et au travail d’escorte de la Home Fleet[2]. Du 29 au , le Meteor et le Milne participent à l’escorte du convoi ONS 154 lourdement attaqué par le U-Boote. Après une refonte dans la Clyde du au , il retourne effectuer son travail habituel au sein de la Home Fleet. Il participe ainsi à l’escorte du convoi JW 53 du 21 au . En , il est détaché auprès du Western Approaches Command pour une période de deux mois[3].

Il retourne ensuite au sein de la 3e flottille de destroyers au cours duquel il escorte les convois JW 55A, JW 56B, JW 57, RA 55 A, RA 56 et RA 57. Durant l’escorte du convoi JW 56 B, en collaboration avec le Whitehall (en), il détruit le le sous-marin U-314 au nord du cap Nord. Après un retour au sein de la Home Fleet pendant l'été 1944, il va reprendre l’escorte des convois à direction de la Russie, escortant les convois JW 59, RA 59, RA 59 A, JW 60 et RA 60[3].

Après une période d’entretien à Devonport du 8 au , il rejoint la Méditerranée avec le reste de la 3e flottille. Le , lors d’une patrouille au large de la Corse en compagnie du Lookout, il intercepta les torpilleurs de la 10e flottille (TA24, TA29 et TA32) engagés dans une mission de mouillage de mines dans la mer Ligurienne. Les navires britanniques vont couler les TA29 et TA24 et recueillir 244 survivants, dans cet affrontement appelé bataille de la mer Ligure. Du 7 au , il bombarde des objectifs allemands long de la Riviera en compagnie du Musketeer et d'autres navires alliés[3].

Après-guerre

Après la fin de la guerre, il reste en Méditerranée, étant en réparation à Malte du au . Il retourne à Devonport le et est placé dans la réserve B le . Il reste à Devonport dans la réserve C de à [3].

À partir du , il est dans la classe III à Penarth (Extended Réserve à partir de ). Le , le Meteor a été remplacé par le Musketeer comme prototype pour le programme de frégate type 62, programme qui sera abandonné en [3].

Le , le navire est vendu à la Turquie dans le cadre d'un accord signé à Ankara le . Modernisé — équipé nouveau rouf et d'un système Squid —, il est baptisé en Piyale Paşa et officiellement transféré à la Turquie le [4].

Il va servir pendant 10 ans avant d’être rayé au début des années 1970[3].

Notes et références

  1. Anglais 2001, p. 121.
  2. a et b Mason, « HMS METEOR (G 73) - M-class Destroyer », Service Histories of Royal Navy Warships in World War 2, naval.history.net, (consulté le ).
  3. a b c d e et f « Les destroyers de la classe M », sur forummarine.forumactif.com (consulté le ).
  4. Blackman, Raymond VB, Navires de combat de Jane, 1963-1934, Sampson Low, Marston & Co. Ltd, Londres, p248

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Clay Blair, Hitler's U-boat war, New York, Modern Library, (1re éd. 1996), [V. 1.] The hunters, 1939-1942 --[v. 2.] The hunted, 1942-1945. (ISBN 978-0-679-64032-5 et 978-0-679-64033-2, OCLC 937948508)
  • (en) Mike Critchley, British warships since 1945 : Part 3, Destroyers, Liskeard, Maritime, , 144 p. (ISBN 978-0-950-63239-1)
  • John English, Afridi to Nizam : British Fleet Destroyers 1937–43, Gravesend, UK, World Ship Society,
  • (en) Norman Friedman, British destroyers & frigates : the Second World War and after, London, Chatham, , 256 p. (ISBN 978-1-861-76137-8)
  • (en) Roger Chesneau (édt.), Conway's All the world's fighting ships, 1922-1946, London, Conway Maritime Press, (réimpr. 2001), 456 p. (ISBN 978-0-851-77146-5, OCLC 931766183)
  • (en) Henry Trevor Lenton, British & empire warships of the Second World War, London Annapolis, Md, Greenhill Books Naval Institute Press, , 766 p. (ISBN 978-1-853-67277-4 et 978-1-557-50048-9, OCLC 39245871)
  • (en) Jürgen Rohwer, Gerhard Hümmelchen et Thomas Weis (Chronik des Seekrieges, 1939-1945.), Chronology of the War at Sea, 1939–1945: The Naval History of World War Two, Annapolis, US Naval Institute Press, , 3e éd., 532 p. (ISBN 978-1-861-76257-3 et 978-1-591-14119-8, OCLC 76797349)
  • (en) M J Whitley, Destroyers of World War Two: An International Encyclopedia, London, Arms and Armour Press, , 320 p. (ISBN 978-1-854-09521-3, OCLC 45261498)