Guillaume Hanoteau est né à Paris le . Il était le fils du commandant et historien Jean Hanoteau, petit-fils du général Adolphe Hanoteau et apparenté à Gabriel Hanotaux[2]. Il est le père du peintre Jean-William Hanoteau et du juge Claude Hanoteau, nés de son mariage avec Monique Hugot.
En 1945, Guillaume Hanoteau est témoin de l'assassinat de l'éditeur Denoël[4]. Deux jours après le crime, il est jugé par défaut par le conseil de l'Ordre des avocats et radié à l’unanimité[5].
Après sa radiation, Guillaume Hanoteau s'oriente vers l'écriture et le journalisme. Il rédige pour Marie-Claire une chronique, « Le Paris des Parisiennes », où s'exprime tout son humour taquin[6], et des articles pour Télé 7 jours et surtout Paris Match, auquel il collabora de 1952 à 1975, et dont il fut l’un des responsables. Il sera également journaliste à Radio-Luxembourg.
Saint-Germain-des-Prés
Guillaume Hanoteau fréquente quotidiennement le quartier de Saint-Germain-des-Prés, et est un témoin oculaire de cette époque des boîtes de Jazz. Avec Alice Sapritch, il fréquente Boris Vian, Juliette Gréco, Moustache, Jean-Paul Sartre ou Simone de Beauvoir. Il rédige un ouvrage, L'Âge d'or de Saint-Germain-des-Prés, qui relate et restitue une autre image de cette époque. Il écrit également un long article à ce sujet dans Le Magazine littéraire no 39 d'. En 1950, il crée une comédie musicale jazzy, Les Nuits de Saint-Germain-des-Prés.
Le , il épouse la comédienne Alice Sapritch dont il divorce en 1971. Il fréquente également l'actrice Marie-Louise Chamarande dite Amarande.
Il meurt à Paris 4e le , et est inhumé au cimetière de Decize le . Il repose à côté de son père, l’historien Jean Hanoteau.
1951 : La Belle rombière, d'après Littérature de Jean Clervers , adaptation Guillaume Hanoteau et Jean Clervers, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de la Huchette
1967 : La Belle rombière, mise en scène Roger Francel, Théâtre de Liège
Publications
Le Voyage à Madère, éditions Arthème Fayard, Paris : 1948
La Tour Eiffel qui tue, éditions Arthème Fayard, Paris : 1949
Les Alpes que j'aime, présentées par Maurice Herzog, légendées par Max Aldebert, racontées par Guillaume Hanoteau, photographiées par Michael Serraillier, éditions Sun, Paris : 1962
L'Autriche que j'aime, présentée par Marcel Brion, légendée par Guillaume Hanoteau, racontée par Bernard George, photographiée par Michael Serraillier, éditions Sun, Paris : 1964
L'Âge d'or de Saint-Germain-des-Prés, éditions Denoël, Paris : 1965, réédition : 1981
Ces nuits qui ont fait Paris, éditions Fayard, Paris, éditions Tallandier, Paris (Le Cercle du nouveau livre d'histoire) : 1971
Il est des parfums, avec Françoise Sagan, éditions Jean Dullis, Paris : 1973. Roman conçu comme « une promenade à travers le jardin des parfums », ce livre fut écrit à deux[8].
Paris: anecdotes et portraits, éditions Fayard , Paris : 1974