Son nom dit son origine, car ce sont dans les hameaux de Belgique romane et du nord de la France que l'on parle d'un « fayt », c'est-à-dire d'une hêtraie[1].
D'abord formé comme « enfant de chœur » (enfant chantant la partie aiguë dans le chœur), Dufay étudie la musique à la maîtrise attenant à la cathédrale de Cambrai, et chante donc d'abord la musique liturgique nécessaire aux offices de l'Église catholique, au sein de cet ensemble vocal alors renommé (tout comme l'étaient ceux de bien d'autres édifices religieux, en France et en Europe). Plus généralement, les garçons de la maîtrise et les choristes (tous masculins et professionnels) avaient aussi à chanter de la musique moins directement liturgique, essentiellement des motets[n 1].
Suite à son voyage en Italie (v. 1420), Guillaume Dufay revient en France, en 1423 ou 1424, où il obtient un bénéfice ecclésiastique à Nouvion-le-Vineux, près de Laon. Pays qu'il quitte avec regret, en témoigne sa chanson Adieu ces bons vins de Lannoys, composée en 1426 avant qu'il ne retourne en Italie[3],[4].
En 1428, il devient chantre à la chapelle papale et est ordonné prêtre.
En 1436, pour l'inauguration du dôme de Brunelleschi à Florence (la cathédrale, il duomo), Dufay compose le motetNuper rosarum flores.
En 1437, il rencontre Gilles Binchois à la cour de Bourgogne, le 5 mai. Une lettre du pape mentionne qu'il est bachelier en droit. Il quitte la chapelle papale à la fin du même mois et retourne à la cour de Savoie.
En 1439, âgé de quarante-deux ans, il retourne à Cambrai où il dirige la maîtrise de garçons et le chœur de la cathédrale.
En 1458, il se retire définitivement en servant comme chanoine dans cette cathédrale de Cambrai. Il fut également chanoine de Sainte-Waudru de Mons.
Il meurt en 1474, à Cambrai, à l'âge de soixante-dix-sept ans. Sa pierre tombale, retrouvée en 1859 (la cathédrale ayant été détruite à la Révolution), est désormais conservée au Palais des beaux-arts de Lille[5].
Comme chez la plupart des autres musiciens, la production de Dufay ne se limite évidemment pas à la musique d'église. Son œuvre profane est aussi nombreuse et importante que sa musique religieuse.
« Pasqueyes, chansons, cramignons de Liège, nous revoilà dans la musique, qui demeurait le grand art wallon. Les Hainuyers continuèrent à en commander l'évolution aussi longtemps que la polyphonie garda la faveur. Dufay l'avait dotée de la messe unitaire, bâtie sur un seul thème[6]... »
Dufay acquiert une grande renommée par la qualité de ses rondeaux, tels Donnez l'assaut à la forteresse ou La plus mignonne de mon cœur. Précurseur d'Ockeghem ou Josquin des Prés, il utilise des thèmes profanes pour certaines de ses messes, telle la célèbre L'Homme armé. Il est le premier à composer un Requiem, dont la partition est perdue. Il compose aussi des cycles complets pour l'Ordinaire de la messe : Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus. On a également de lui 83 ballades, chansonspolyphoniques, virelais et rondeaux, 76 motets et neuf messes.
« Au XIVe siècle […] la dissonance avait été traitée avec beaucoup de liberté dans le contrepointmélismatique issu de l'organum primitif. En principe une consonance parfaite devait se rencontrer à chaque point d'appui périodique ; les dissonances étaient des accidents qui prenaient place librement entre deux consonances : mais en fait les déplacements rythmiques pouvaient mettre en évidence une dissonance et escamoter la consonance en la retardant ou en la faisant sonner avant le point d'appui. On admettait aussi que la dissonance fût attaquée directement, provoquant une tension agressive. Chez John Dunstable, Dufay et Binchois, la dissonance est préparée, elle est un moment de passage réglementé entre deux consonances. Elle ne trouve plus guère place sur des points d'appui rythmiques, sur ce que l'on appellera plus tard les temps forts de la mesure, sinon comme le prolongement d'une consonance, comme sur la suspension d'une voix sur une autre en mouvement; elle est rapidement résolue, dissoute dans une nouvelle consonance, car on a renoncé aux syncopes en chaîne. En outre, alors que le contrepoint du XIVe siècle ne se préoccupait que des rapports des différentes voix avec l'une d'entre elles — le plus souvent le ténor — Dufay évite le heurt qui peut résulter de tous les rapports entre les différentes voix. »
Œuvres
Guillaume Dufay laisse environ 200 œuvres parvenues jusqu'à nous.
1420, Vasilissa ergo gaude, motet à quatre voix. Dans le manuscrit de Berlin, (sur Cleofe Malatesta).
1423, Resvellies vous, ballade. Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford (sur Carlo Malatesta)
1425, Je me complains, ballade. Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
1426 (avant 1426), Missa sine nomine, à trois voix. Ordinarium. Dans le manuscrit Q 15, Bologna = Manuscrit de Berlin
1426 (vers 1426-1428), Missa Sancti Jacobi, à trois ou quatre voix. Ordinarium et Proprium. Dans le manuscrit de Berlin
1431, Ecclesiae militanti
1431, Balsamus et munda, motet à quatre voix. Manuscrit de Berlin, composé pour la chapelle papale
1433, Supremum est mortalibus bonum, motet à trois voix avec faux-bourdon. Manuscrit de Berlin (sur le pape Eugêne IV et l'empereur Sigismond)
1433, C'est bien raison, ballade. Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford (sur Nicolas III de Ferrare)
1435 (vers 1435) Salve flos Tuscae gentis ; Vos nunc, motet à quatre voix. Manuscrit 471, Modena (avec la citation : Guillermus cecini, natus en ipse Fay)
1435 (vers 1435), Mirandas parit haec urbs Florentina puellas, à trois voix. Dans le manuscrit lat. 471, Modena (pour Florence)
1436, Nuper rosarum flores, motet à quatre voix. Manuscrit 471, Modena (pour la bénédiction de la cathédrale de Florence)
1438, Magnanimae gentis ; Nexus amicitiae, motet à quatre voix. Manuscrit 471, Modena (sur un pacte entre Bern et Freiburg)
1440 (vers 1440), Missa Caput, messe à quatre voix pour ténor. Dans le manuscrit de Coventry
1450 (vers 1450), Missa Se la face ay pale (à 4 voix). Messe pour ténor. Dans le manuscrit 88 de Trente
1463, Missa Ecce ancilla domini (à quatre voix), messe pour ténor. Dans le manuscrit 5557 de Bruxelles (copié à Cambrai en 1463))
1464 (ou plus tard), Missa Ave Regina Caelorum (à quatre voix), messe pour Ténor. Dans le manuscrit 5557 de Bruxelles
1464, Ave regina caelorum
sd (= sans date), Inclyta stella maris (à 4 voix). Dans le manuscrit de Berlin
sd, Juvenis qui puellam (à 3 voix). Dans le manuscrit 3224 München 3224
sd, Missa La mort de Saint Gothard (à 4). Messe pour ténor. Dans le manuscrit lat. 456 de Modena (sans nom d'auteur)
sd, Missa L'Homme armé (à 4 voix) ; Messe pour ténor. Dans le manuscrit Capp. Sist. 14, Roma
sd, Missa Sancti Antonii Viennensis (à 3 voix). Ordinarium. Dans le manuscrit 90 de Trente
sd, O beate Sebastiane (à 3 voix).Dans le manuscrit de Berlin (sur saint Sébastien, lors d'une épidémie de peste)
sd, O flos florum virginum (à 3 voix). Dans le manuscrit 3232a de München (certainement une contrefaçon)
sd, O proles Hispaniae ; O sidus Hispaniae (à 4 voix) Dans le manuscrit lat. 471, Modena (sur saint Antoine de Padoue)
sd, Qui latuit in virgine (à 3 voix). Dans le manuscrit 3232a de München (authenticité incertaine)
sd, Vergine bella (à 3 voix), sur le 366e et dernier poème du Canzoniere de Pétrarque. Dans le manuscrit de Berlin
sd. Fulgens jubar ; Puerpera pura (motet à 4). Manuscrit 471, Modena (Pour la fête de la purification, avec acrostiche de Petrus de Castello)
sd., Ave virgo qua de caelis (à 3 voix). Dans le manuscrit 92 de Trente
sd., O gloriose tiro ; Divine pastus (motet à 4 voix) in Mod B (sur saint Théodore)
sd., O sancte Sebastiane ; O martyr Sebastiane ; O quam mira (motet à 4 voix). Dans le manuscrit de Dans le manuscrit de Berlin (sur saint Sebastien, lors dune épidémie de peste)
sd., Moribus et genere ; Virgo, virga virens (motet à 4 voix). Manuscrit 471, Modena (sur saint Jean, avec une mention de Dijon)
sd., 1 voix de contre-ténor dans un Gloria anonyme à 3 voix. Dans les manuscrits 6 et 11, Bibliothèque municipale de Cambrai
sd., 11 Kyrie à 3 voix dont 7 dans le manuscrit Q 15, Bologna = Berlin ; 4 dans les manuscrits 87 et 92 Trente
sd., 14 Gloria à trois et quatre voix dont 8 dans le manuscrit de Berlin ; 5 dans le manuscrit 92 de Trente ; 1 dans le manuscrit 3232a, München
sd., 4 Agnus Dei à 3 voix dont 2 dans le manuscrit de Berlin ; 2 dans le manuscrit 92 de Trente
sd., 4 Credo à trois et quatre voix. Dans le manuscrit de Berlin
sd., 4 Sanctus à 3 voix dont 3 dans le manuscrit de Berlin ; 1 dans le manuscrit 92 de Trente
sd., Ad caenam agni providi (hymne). Dans le manuscrit lat. 471, Modena
sd., Adieu ces bons vins (rondeau). Dans le manuscrit Can. miscellanea [mélanges]. 213, Oxford = Oxf (daté : 1426)
sd., Alleluia Veni sancte spiritus, All. Dans le manuscrit 90 de Trente. sd.,
sd., O gemma lux ; Sacer pastor Barensium (motet à 4 voix). Dans le Manuscrit de Berlin (sur saint Nicolas de Bari)
sd., Phrases de cantliènes. Dans le manuscrit 3232a, München 3232a (5e partie) (relations avec Alma Redemptoris Mater du manuscrit Q 15, Bologna)
sd., Rite majorem Jacobum ; Artibus summis (motet à 4 et 3 voix avec ténor soliste). Dans le Manuscrit de Berlin (sur saint Jacob avec accrostiche Robertus Auclou Curatus Sancti Jacobi)
sd., Roma, San Pietro B 80 (copié à Cambrai en 1464)
sd., Sanctorum arbitrio ; Bella canunt genies (motet à 5 voix) Manuscrit 87 de Trente (composé pour le pape Eugêne IV)
sd., A solis ortus cardine (hymne). Dans le manuscrit lat. 471, Modena
sd., Adieu m'amour (rondeau). Dans le manuscrit 714 de Porto
sd., Adieu quitte le demeurant (rondeau). Dans le manuscrit 90 de Trente.
sd., Belle plaissant et gracieuse (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Belle que vous (rondeau). Dans le manuscrit 87 de Trente
sd., Belle vueillies vostre mercy donner (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Belle vueillies moy retenir (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Belle vuellies moy vengier (rondeau). Dans le manuscrit XIX 176, Firenze
sd., Bien veignes vous (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Bien doy servir (ballade). Dans le manuscrit 87 de Trente
sd., Bon jour, bon mois (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Ce moys de may (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Ce jour de l'an (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Ce jour le doibt (ballade). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Craindre vous vueil (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., De ma haulte et bonne aventure (virelai). Dans le manuscrit Ricc. 2794, Firenze
sd., Dieu gard la bone (rondeau). Dans le manuscrit XIX 176, Firenze
sd., Dona i ardentirai (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Donna gentile (rondeau). Dans le Manuscrit de la Yale University Library
sd., Donnez l'assault (rondeau). Dans le manuscrit 87 de Trente
sd., Du tout m'estoit (rondeau). Dans le manuscrit fr. 15123 de Paris
sd., Entre les plus plaines d'anoy (rondeau). Dans le manuscrit 714 de Porto
sd., Entre vous gentils amoureux (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Estrines moy (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Franc cuer gentil (rondeau). Dans le manuscrit 92 de Trente
sd., He compaignons (rondeau à 4 voix). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Helas et quant vous veray (rondeau). Dans le manuscrit n.a. fr. 6771 de Paris
sd., Helas mon duel (virelai). Dans le manuscrit 714 de Porto
sd., Helas, ma dame (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Invidia nimica (ballade à 4 voix). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., J'atendray tant (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., J'ay grant (rondeau). Dans le manuscrit 222 de Strasbourg (copie d'E. de Coussemaker)
sd., J'ay mis mon cuer (ballade). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Je donne a tous (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Je languis en piteux martire (ballade). Dans le manuscrit 92 de Trente
sd., Je ne puis plus (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Je ne suy plus (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Je ne vis oncques (rondeau). Dans le manuscrit 871 N, Monte Cassino
sd., Je prens congié (rondeau). Dans le manuscrit n.a. fr. 6771 de Paris
sd., Je requier a tous amoureux (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Je triomphe de crudel duel (rondeau). Dans le manuscrit 714 de Porto
sd., Je veul chanter (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Je vous pri (à 4 voix) Dans le manuscrit XIX 178, Firenze
sd., Jesu nostra redemptio (hymne). Dans le manuscrit de Berlin
sd., La belle se siet (ballade). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., La dolce vista (ballade). Dans le manuscrit Urb. lat. 1411, Roma
sd., Laetabundus (séquence). Dans le manuscrit de Berlin
sd., L'alta belleza (ballade). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Las, que feray (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Lauda Sion salvatorem (séquence). Dans le manuscrit 92 de Trente
sd., Ma belle dame souverainne (rondeau à 4 voix). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Ma belle dame, je vous pri (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Magi videntes stellam (antienne). Dans le manuscrit lat. 471, Modena
sd., Malheureux cueur (virelai). Dans le Chansonnier Laborde, Washington
sd., Mille bon jours (rondeau). Dans le manuscrit 222 de Strasbourg (copie de E. de Coussemaker)
sd., Mon bien, m'amour (rondeau). Dans le manuscrit 87 de Trente
sd., Mon chier amy (ballade). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Mon cuer me fait (rondeau à 4 voix). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Mon seul plaisir (rondeau). Dans le manuscrit XIX 176, Firenze
sd., Navré je suy (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Ne je ne dors (rondeau). Dans le manuscrit XIX 176, Firenze
sd., O gemma martyrum (antienne). Dans le manuscrit lat. 471, Modena
sd., O lux beata trinitas (hymne). Dans le manuscrit de Berlin
sd., Or pleust a dieu (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Pange lingua (hymne). Dans le manuscrit de Berlin
sd., Pange lingua (hymne). Dans le manuscrit 92 de Trente (attribution incertaine)
sd., Par droit je puis bien (rondeau à 4 voix). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Par le regart (rondeau). Dans le manuscrit 714 de Porto
sd., Passato e il tempo omai (ballade). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Petrus apostolus (antienne). Dans le manuscrit lat. 471, Modena
sd., Portugaler (ballade). Dans le manuscrit 222 de Strasbourg (copie de E. de Coussemaker)
sd., Pour ce que veoir (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Pour l'amour (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Pouray je avoir (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Proles de caelo prodiit (hymne). Dans le manuscrit lat. 471, Modena
sd., Propter nimiam caritatem (antienne). Dans le manuscrit lat. 471, Modena
sd., Puisque celle (rondeau). Dans le manuscrit 87 de Trente
sd., Quel fronte, signorille (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford (composé à Rome)
sd., Qu'est devenue leaulté (rondeau). Dans le manuscrit 714 de Porto
sd., Resistera (à 4 voix). Dans le manuscrit XIX 176, Firenze
sd., Resvelons nous (ténor : Alons ent bien tos au may) (rondeau). Dans le manuscrit Can. misc. 213, Oxford
sd., Salva nos, domine (antienne). Dans le manuscrit 90 de Trente.
sd., Salve sancte pater (antienne). Dans le manuscrit lat. 471, Modena
sd., Sanctorum meritis (hymne). Dans le manuscrit de Berlin
sd., Sapiente filio (antienne). Dans le manuscrit lat. 471, Modena
sd., Vo regart et doulche maniere (rondeau). Dans le manuscrit 3232a de München 3232a
sd., Vostre bruit (rondeau). Dans le Chansonnier de Laborde, Washington
sd.,Vostre bruit (ruisseau). Dans la chansonnete a Londre
Filmographie
« Mille bonjours ! La renaissance de Guillaume Dufay » d'Olivier Segard, 52 minutes (Cercle bleu / KTO 2014) avec David Fallows, La Chapelle des Flandres, Ceux d'en Haut, Laetitia Barragué-Zouita, Laurent Perrillat[8].
Triste plaisir et douleureuse joye, chansons de Guillaume Dufay & Gilles Binchois, par Ensemble Gilles Binchois dirigé par Dominique Vellard, Harmonic Records (1989)
Missa Ave Regina cælorum, Ensemble Cantus Figuratus dirigé par Dominique Vellard, éd. Stil (1989)
Musique pour Saint Antoine de Padoue par The Binchois Consort, dirigé par Andrew Kirkman (1996, Hyperion CDA66854 (1996)
Musique pour Saint Jacques le Majeur par The Binchois Consort, dirigé par Andrew Kirkman (1998, Hyperion CDA66997) — Diapason d'or, Gramophone Award
Messe Puisque je vis & autres œuvres par The Binchois Consort, dirigé par Andrew Kirkman (2003, Hyperion CDA67368)
Missa se la face ay pale par Diabolus in Musica, dirigé par Antoine Guerber (2004, Alpha 051)
Ma fin est mon commencement (transcriptions pour orgue), par Louis Thiry sur l'orgue historique Lefebvre de la Chapelle du Centre Hospitalier Universitaire Charles Nicolle de Rouen (2004, Hortus) — « Choc » Le Monde de la musique, « 5 Diapasons ».
Tempio dell'Onore e delle Virtù (chansons) par Cantica Symphonia, dirigée par Giuseppe Maletto, Glossa GCD P31903 (2006)
Mille bonjours par l'ensemble Diabolus in musica, direction Antoine Guerber (2007, Alpha 116)
Supremum est mortalibus bonum (motets) par Cantica Symphonia, dirigée par Giuseppe Maletto (2008, Glossa GCD P31904)
Musique pour la Cour de Savoie par The Binchois Consort, dirigé par Andrew Kirkman (2009, Hyperion CDA67715)
The Messes for 1453 : Missa Se la face ay pale - Missa L'Homme armé par Cantica Symphonia, dirigée par Giuseppe Maletto (2014, Glossa GCD P31907))
Les messes à teneur : Se la face ay pale, l’homme armé, Ecce ancilla Domini, Ave Regina celorum, par Cut Circle, dirigé par Jesse Rodin (2015, Musique en Wallonie MEW 1577-1578)
↑La musique qu'on appelle religieuse ou sacrée (parfois désignée comme musique spirituelle) regroupe les genres musicaux associés, d'une manière ou d'une autre, aux pratiques liées à la religion d'un peuple ou d'un groupe social donné. Cette notion se différencie donc naturellement de l'idée de musique profane, bien que ces deux univers n'aient jamais été fermés l'un à l'autre.
↑Léopold Genicot, Racines d'espérance. Vingt siècles en Wallonie, par les textes, les images et les cartes, Didier-Hatier, Bruxelles, 1984 p. 136 [ (ISBN2-87088-581-4)]
↑Robert Wangermée, Guillaume Dufay et la Renaissance en musique, dans Robert Wangermée et Philippe Mercier (sous la direction de), La musique en Wallonie et à Bruxelles, Tome I Des origines au XVIIIe siècle, La Renaissance du livre, Bruxelles, 1980 [D.1980-0115-8], p. 127—144, 129.