Selon Moïse de Khorène, Grigoris aurait été sacré à l’âge de 15 ans catholicos de l’Église albanienne[5] et de celle de Géorgie où il prêche la foi. Il aurait reçu la consécration des mains de son propre frère Houssik, catholicos d’Arménie, selon Fauste de Byzance[6].
Grigoris se rend au pays des Mazhouk (Massagètes ?) au temps du roi Sanêsan ou Sanatrouk[4], un Arsacide païen[7], qui le fait mettre à mort en 343 dans la plaine de Vatnik (ou Vatnian) près de la mer Caspienne avec Daniel et Eghia, deux de ses fils qui étaient devenus les disciples du saint.
Ses reliques ont été portées au village d’Hacou par des moines syriens avec celles d’un religieux qui gardait celles de saint Zacharie et de saint Pantaléon, ainsi que celles d’un jeune nommé Dijigh mis à mort pour la foi. Après la mort de Grigoris, le paganisme et le magisme auraient régné de nouveau en Albanie du Caucase. Selon une autre tradition rapportée par Moïse de Khorène, ses diacres ayant enlevé le corps l'ont porté en « Petit Siounik » et enseveli dans le bourg d'Amaras (i.e. dans l'actuel Haut-Karabagh)[3].
↑Moïse de Khorène justifie cette intronisation précoce par le fait que « Salomon avait régné sur Israël dès l'âge de douze ans » (Moïse de Khorène, ibid.).