Gouvernement ThilgesGouvernement Thilges
(lb) Regierung Thilges
Le Président du gouvernement, Édouard Thilges.
Le gouvernement Thilges (luxembourgeois : Regierung Thilges), est le gouvernement du Luxembourg en fonction du au . La transitionDes spéculations en Bourse, qui pourraient être assimilées à un délit d’initié, entraînent la chute du baron de Blochausen. Après que la presse a divulgué les transactions douteuses, le roi demande à son ministre d’État de démissionner. Il charge Emmanuel Servais de former un nouveau gouvernement. Celui-ci propose Édouard Thilges qui, après quelques hésitations, accepte la charge de président d’une équipe gouvernementale placée sous le signe de la continuité. Composition
Politique gouvernementaleÀ l’exception de la faillite de la Banque Fehlen & Cie en 1886, qui ne s’est plus remise des pertes subies lors de la chute de la Banque nationale, la période 1885-1889 se déroule sans heurts ni fracas. Les finances publiques dirigées par Mathias Mongenast se portent au mieux. Le développement du Zollverein et l’essor de la sidérurgie assurent à l’État des recettes toujours croissantes. D’importantes ressources sont investies dans l’achèvement du réseau des chemins de fer vicinaux. En authentique libéral, Édouard Thilges prône la non-intervention de l’État dans le fonctionnement de l’économie et ceci, même si certains secteurs connaissent des difficultés passagères : « Le gouvernement doit prêter son appui à toutes les mesures qui sont dans le cas d’encourager le développement de l’industrie et du commerce d’une manière générale ; mais il n’a pas à intervenir en faveur d’entreprises particulières […]. Si nous faisions quelque chose en faveur d’un établissement ruiné par sa propre faute, quelle serait notre position vis-à-vis d’autres établissements, vis-à-vis de particuliers qui par suite d’événements inattendus se trouvent dans une situation difficile ? » Repères chronologiquesNotes et références
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