Giovanni Acerbi est le petit-fils de l'explorateur Giuseppe Acerbi. Très rapidement, Giovanni mène une activité intense de conspirateur. Il est arrêté pour propagande mazzinienne à Pavie où il fréquente la faculté de droit. Libéré au cours des émeutes dites des « cinq journées de Milan », il participe à la défense de Venise (1848-1849) et plus tard il est parmi les conspirateurs de Mantoue (1850) en étant l'un des fondateurs si ce n'est le vrai instigateur[1]. Afin d'éviter la capture, il quitte le royaume de Lombardie-Vénétie avec don Enrico Tazzoli et Attilio Mori(it), l'un des trois membres du Comité directeur de la conspiration. Il est le seul des conjurés condamnés par contumace à ne jamais avoir été amnistié par l'Autriche[1].
Il devient député, militant dans les rangs de la gauche pour la circonscription de Lendinara (Rome) au cours de la période 1865-1867, puis à celle de Gonzaga (Mantoue) jusqu'à sa mort causée par un accident de fiacre à Florence alors qu'il est âgé de 44 ans.
En 1917 la Regia Marina lance le destroyer Giovanni Acerbi, de la classe Sirtori qui sera détruit par un bombardement aérien britannique dans le port de Massaoua, le .
↑L'expédition devant avoir une intendance, elle fut créée sérieusement même si en vérité, le trésor de guerre ne comprenait que 30 000 pauvres lires. (Giulio Cesare Abba, Storia dei Mille)
Bibliographie
(it) Costantino Cipolla, Belfiore vol. 2 - I comitati insurrezionali del Lombardo-Veneto ed il loro processo a Mantova del 1852-1853, Milan, FrancoAngeli, 2006
(it) Costantino Cipolla, Belfiore vol. 1 - Costituti, documenti tradotti dal tedesco ed altri materiali inediti del processo ai comitati insurrezionali del Lombardo-Veneto (1852-1853)., Milan, FrancoAngeli, 2006