Georges Vaudoyer

Georges Vaudoyer

Biographie

Naissance	1^er février 1877 9^e arrondissement de Paris
Décès	23 février 1947 (à 70 ans) 17^e arrondissement de Paris
Nationalité	française
Formation	École nationale supérieure des beaux-arts (1905)
Activité	Architecte
Père	Alfred Vaudoyer
Mère	Marie Félicie Viollet-le-Duc (d)
Fratrie	Albert Vaudoyer (1874-1947) (d)
Parentèle	Geneviève Bréton (belle-mère) Jean-Louis Vaudoyer (frère consanguin) Marianne Halévy (d) (sœur consanguine)

Autres informations

Archives conservées par	Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 11820, 1, 1930-1930)[1]

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Georges Vaudoyer est un architecte français né le 1^er février 1877 à Paris, où il est mort le 23 février 1947[2]. Il est un pionnier de la cité-jardin, il se montre aussi novateur dans de nombreuses réalisations d'HLM en Île-de-France et de villas balnéaires de La Baule.

Biographie

Georges Vaudoyer est issue d’une lignée d’architectes. Antoine-Laurent-Thomas Vaudoyer (1756-1846), est lauréat du prix de l'Académie d'Architecture en 1788[3]. Le fils de celui-ci, grand-père de Georges Vaudoyer, Léon Vaudoyer (1803-1872), est l’un des pères de l'architecture historiciste[3]. Son fils, Alfred (1846-1919), travaille essentiellement pour une clientèle parisienne[3]. C’est dans cette famille que naît Georges Vaudoyer en 1877[3], fils d’Alfred Vaudoyer et d’Adrienne Viollet-Le-Duc[4]. Il est diplômé de École nationale supérieure des beaux-arts en 1905[4] et six de ses réalisations en Île de France sont versées à l'Inventaire général du patrimoine culturel[5].

Frère de l’historien d’art et écrivain Jean-Louis Vaudoyer, Georges Vaudoyer meurt en 1947[6].

Réalisations

À Paris

• Hôtel particulier, 65, avenue de Ségur, en 1910[7] ;
• Immeuble de la fondation Singer-Polignac (72, rue de la Colonie[8]) en 1911 ;
• Siège de l’ordre des avocats (11, place Dauphine[9]) en 1912 ;
• Immeuble du ministère de la Culture et de la Communication à Paris en 1919[10].

En région parisienne

• Cité-jardin Blumenthal à Épinay-sur-Seine en 1919.

En province

• En 1906, Georges Vaudoyer dessine les plans de la villa balnéaire bauloise La Ronceray, pour le comte de La Ronceray[11]. Achetée par le compositeur Alfred Bruneau, elle prend alors le nom de « villa Goët »[11].

Bibliographie

• Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, 2002, 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407)
  Alain Charles est architecte DPLG et DEA en histoire de l'architecture, spécialiste du balnéaire[12],[13].
• Colette David (photogr. Stéphan Ménoret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, 1979, 95 p. (ASIN B009P12Q4I)
  Colette David est journaliste au quotidien Ouest-France[14].
• Laurent Delpire, « Urbanisme et architecture balnéaire : histoire d'un phénomène de société, l’exemple du Pays de Guérande », Les cahiers du Pays de Guérande, n^o 52,‎ 2011 (ISSN 0765-3565)
  Laurent Delpire est historien de l’art, conservateur des antiquités et objets d’art de Loire-Atlantique.
• Jean-Louis Kerouanton, « Éléments de cartographie pour la connaissance de l’architecture balnéaire bauloise » [PDF], sur un site du ministère de la Culture, 2004 (consulté le 7 janvier 2018)
  Jean-Louis Kerouanton est chercheur au service régional de l’Inventaire, direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire.

Notes et références

1. « ark:/36937/s005afeaa5e9aed7 », sous le nom VAUDOYER Georges (consulté le 12 février 2022)
2. Acte de naissance à Paris 9^e avec mention du décès, vue 11/31.
3. « Les Vaudoyer, une dynastie d'architectes », sur un site du musée d'Orsay (consulté le 10 janvier 2018).
4. Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, 2002, 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407), p. 50.
5. « Inventaire général du patrimoine culturel », sur un site du ministère de la Culture (consulté le 10 janvier 2018).
6. « Georges Vaudoyer », sur structurae.info (consulté le 10 janvier 2018).
7. Protections patrimoniales, 7^e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 220 à 223.
8. « Immeuble de la fondation Singer-Polignac », sur pss-archi.eu (consulté le 10 janvier 2018).
9. « Siège de l'ordre des avocats », sur pss-archi.eu (consulté le 10 janvier 2018).
10. « Georges Vaudoyer », sur pss-archi.eu (consulté le 10 janvier 2018).
11. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire La Ronceray, puis Goët, puis Apy, puis Ker Ita », sur Patrimoine des pays de la Loire (consulté le 10 janvier 2018).
12. Anne Vidalie, « La Baule: le bonheur est dans les pins », sur un site du magazine L'Express, 10 juin 2014 (consulté le 7 janvier 2018).
13. Alain Charles, « Panorama Le Pouliguen - La Baule - Pornichet », sur panorama-labaule.com (consulté le 7 janvier 2018).
14. Daniel Le Couédic, « L’architecture et les paysages, bastions de l’identité bretonne », sur bretonsdujapon (consulté le 20 janvier 2018), p. 11.

Annexes

Articles connexes

• Liste de bâtiments et édifices remarquables de La Baule-Escoublac
• Urbanisme à Nantes

Liens externes

• Ressources relatives aux beaux-arts :
  • AGORHA
  • Artists of the World Online
  • Musée d'Orsay
  • Union List of Artist Names
• Notices d'autorité :

  • VIAF
• « Personnalités de La Baule », sur labaule-sepia.fr (consulté le 22 octobre 2017)