Fils de cultivateur, Georges Vaillancourt nait à Coaticook et travaille sur la ferme familiale[1]. Il étudie au Séminaire Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke et à l'Académie du Sacré-Coeur à Coaticook[1]. En affaires, il exploite une plantation de conifères[1] et fonde en 1965 l'entreprise Valfei Peat Moss ltée. qui exploite des tourbières[2].
Carrière politique
Georges Vaillancourt est candidat du Parti libéral du Québec lors des élections générales du 22 juin 1960, pour la circonscription de Stanstead. Il défait le député sortant Léon-Denis Gérin, qui était en poste depuis douze ans[3]. Il y est réélu lors des trois élections suivantes, en 1962, 1966 et 1970[3]. Après la refonte de la carte électorale de 1972, il est de nouveau candidat dans la circonscription d'Orford, qui est en grande partie identique à Stanstead. Il y est élu de nouveau[4], puis réélu en 1976, 1981 et 1985. Ce mandat ininterrompu de 29 ans et 3 mois le place (en date de 2024) au quatorzième rang des plus longs mandats de député depuis la Confédération[5].
Aux élections générales de 1976, le Parti libéral est chassé du pouvoir par le Parti québécois et Vaillancourt se retrouve dans l'opposition pour 9 ans. Les libéraux sont de retour en 1985, mais il n'est pas retenu pour faire partie du nouveau cabinet[10]. Il a tout de même l'occasion de présider, en tant que doyen des députés non-ministres, à l'élection du président de l'Assemblée nationale[11]. Il ne se représente pas en 1989[12].
Georges Vaillancourt apparaît dans le film documentaire de Denys Arcand, On est au coton, réalisé en 1970, alors qu'en tant que maire de Coaticook et député, il commente la fermeture de l'usine Penmans(en) de sa ville[13],[14].