Georges Merle est élève de son père et de William Bouguereau. Il expose au Salon entre 1876 et 1886.
Son atelier est situé au 63, rue de Lisbonne à Paris, à côté de celui de son père sis au no 55 de la même rue.
Peintre d'une remarquable habileté, il est particulièrement apprécié pour ses sujets d'histoire d'inspiration préraphaélite, sublimant notamment les femmes dans ses compositions néo-gothiques et néo-Renaissance.
"Il fut donné à Bruges, en , à l’occasion du mariage de Charles le Téméraire avec Marguerite d’York, sœur du roi d’Angleterre. / (Olivier de La Marche, Mémoires, I. II. c. IV)" in Livret du Salon de 1876.
Inconnu
Faust et les trois vaillants
1877
cm
"MEPHISTOPHELES : - Tiens, voilà mes gaillards ! Tu vois, différents d'âge, différents de vêtements et d'armures ; avec eux tes affaires n'iront pas mal. / (Goethe, Faust, 2e partie, a. 4)" in Livret du Salon de 1877.
Inconnu
Étretat, conversation de pêcheurs
1878
54 × 45 cm
Huile sur toile, signé, daté et localisé à Etretat.
Inconnu
Mort de Philippe Arteveld, à la bataille de Roosebeke, le
1878
cm
"Le jeune roy Charles VI avoit grand désir de sçavoir si Arteveld estoit mort ou non. Et y eust un Flamand bien navré et blessé, qui estoit l’un des principaux capitaines des Chaperons Blancs, auquel on demanda s’il en sçavoit rien. Et il respondit, qu’il croyoit qu’il était mort, et estoit à la besogne assez près de lui. Et fust mené sur-le-champ et fist telle diligence, qu’il trouva le corps d’Arteveld mort et le monstra au Roy et aux assistants. / (Juvenal des Ursins, Histoire de Charles VI)" in Livret du Salon de 1878.
Inconnu
Timon d'Athènes, le misanthrope
1879
cm
Inconnu
Une ligueuse
1879
cm
Inconnu
Contraste
1880
91 × 72 cm
Vendu aux enchères en 1998 chez Christie's Londres sous le titre "The troubadour" cette huile sur toile représente deux couples du début de la Renaissance, que visiblement tout oppose, l'un à gauche dans la lumière est amusé, presque inconvenant tandis que l'autre, à droite, dans l'ombre, se tient par le bras, un enfant tenant la main droite de sa mère.
↑Archives de l'Isère, Saint-Marcellin, vue 160/327, acte n°11 du 10 juin 1882 : mariage civil entre Jean Adrien Georges Merle, 31 ans, artiste peintre demeurant à Paris et Marie Céline Merle, 22 ans, demeurant à Saint-Marcellin, fille de négociants. La mariée est cousine du peintre.