Rue de Lisbonne (Paris)

8e arrt
Rue de Lisbonne
Voir la photo.
La rue en août 2021.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Europe
Début Rue du Général-Foy
Fin Rue de Courcelles
Morphologie
Longueur 810 m
Largeur 15 m
Historique
Création 1826
Dénomination 1826
Géocodification
Ville de Paris 5648
DGI 5708
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Lisbonne
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Rue de Lisbonne
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue de Lisbonne est une voie du 8e arrondissement de Paris.

Situation et accès

Elle commence rue du Général-Foy, dans le prolongement de la rue de Madrid et se termine rue de Courcelles.

Elle est desservie par les stations de métro Miromesnil (lignes 9 et 13), Courcelles (ligne 2), Monceau (ligne 2), Villiers (lignes 2 et 3) et George V (ligne 1).

Origine du nom

La rue reçut sa dénomination en référence la ville de Lisbonne, capitale du Portugal.

Historique

Rue de Lisbonne dans les années 1860 (photographie de Charles Marville).

En vertu d'une ordonnance royale du , la rue de Lisbonne fut ouverte sur les terrains de Jonas-Philip Hagerman et Sylvain Mignon, les deux spéculateurs à l'origine de la création du quartier de l'Europe. Elle a pris sa dénomination actuelle par un décret ministériel du .

La portion entre l'avenue de Messine et la rue de Courcelles fut ouverte en 1861.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 3 (et no 56, boulevard Malesherbes) : hôtel Cail. Mairie du 8e arrondissement.
  • No 4 : « L'hôtel Burat-aîné […], au 4, […] abritait un précieux mobilier du XVIIIe siècle et une collection exceptionnelle de pièces d'argenterie. La demeure de ce financier est occupée par une entreprise textile[1]. »
  • No 6 : hôtel d'Édouard Martell (1834-1920), sénateur de la Charente de 1890 à sa mort (en 1910)[2],[3].
  • No 13 : habité par Gustave Caillebotte[4].
  • No 23 : c'est dans cet hôtel particulier que le peintre Charles Chaplin (1825-1891) avait ses appartements et son atelier au dessus qu'il ouvre dès 1850 et en pour les femmes[5].
  • No 27 : ici se trouvaient les ateliers de dessins du décorateur Jacques-Émile Ruhlmann, siège social de sa société, actif à cette adresse de 1912 à sa mort en 1933. De 1933 aux années 1980, l'immeuble est propriété de la Société Lambert Frères & Cie, importante entreprise de fabrication et négoce de matériaux de construction, qui y installent ses bureaux et son siège administratif.
L'équipe de l'atelier de dessin de Ruhlmann, 27, rue de Lisbonne à Paris, vers 1931 (Fonds documentaire Maxime Old).

Bâtiments détruits

  • No 19 : hôtel de M. de Beaux, propriété de la comtesse de Poix (en 1910)[2].
  • No 28 : hôtel de Mlle Grand de Dédem (en 1910)[2].
  • No 55 : hôtel construit en 1872 habité par A. Guillaume, artiste peintre (en 1910)[2].
  • No 60 : hôtel de M. Martin Le Roy (en 1910)[2].

Notes et références

  1. Becq de Fouquières, op. cit., p. 215.
  2. a b c d e f g h i et j Rochegude, op. cit., p. 53.
  3. a b c et d Becq de Fouquières, op. cit., p. 216.
  4. Alain Dautriat, Sur les murs de Paris. Guide des plaques commémoratives.
  5. Julie Maraszak, Sociabilités familiales intellectuelles et artistiques, autour d'une femme artiste au XIXe siècle: Eva Gonvzalès (1849-1883), Universités de Bourgogne, 2016, p.164.
  6. Evelyne Bloch-Dano, Une jeunesse de Marcel Proust, Stock, 2017
  7. a b et c Becq de Fouquières, op. cit., p. 217.
  8. Annuaire diplomatique et consulaire de la République française, Berger-Levrault, 1907, p. 452.
  9. Fr. Henry, « Quelques studios et living-rooms », L’Architecture, revue mensuelle, no 9, 15 septembre 1938.
  10. Dictionnaire des noms d’architectes des constructions élevées à Paris aux XIXe et XXe siècles. Période 1876-1899, 1990 (ISBN 978-2908872002).

Bibliographie

Annexes

Articles connexes

Liens externes