Georges Heuillard
Georges Heuillard ( à Magny-en-Vexin - à Neuf-Marché) est un homme politique français, qui fut maire de Neuf-Marché (Seine-Inférieure) à partir de 1934 et député à partir de 1951. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participa à des parachutages d’armes dans le réseau Prosper-PHYSICIAN et fut arrêté et déporté. BiographieGeorges Albert Heuillard naît le au domicile de ses parents (10, rue de Rouen, Magny-en-Vexin, alors en Seine-et-Oise, aujourd’hui Val-d'Oise)[1]. Son père, Alexandre Albert Heuillard, est géomètre. Sa mère, Marie Clémentine Bonal est sans profession. Il se marie le à Marie Aline Georgette Chéreau. Entre 1924 et 1927, sa famille s'agrandit : Charles (né le ), Jacques (né le ), Claude (né le ). À l'époque, il est directeur de coopérative agricole[1]. En 1934, il devient maire de Neuf-Marché. En 1937, il devient conseiller général du canton de Gournay-en-Bray[2]. Seconde Guerre mondialeDès 1940, il s’engage activement dans la Résistance. Le , il divorce de sa femme. En , il est recruté par Georges Darling dans le réseau Prosper-PHYSICIAN. Il participe alors à des parachutages d’armes, durant le premier semestre. Au début de l’été, pour échapper au démantèlement du réseau par les Allemands, il se cache dans la région parisienne. Le , des Feldgendarmes encerclent sa maison à Neuf-Marché et arrêtent sa femme et ses fils Jacques (dix-huit ans) et Claude (seize ans). Lui-même est arrêté le à Paris (café des PTT, rue Étienne-Marcel). Il est interné à Fresnes du au , puis transféré au camp de Royallieu (Compiègne, Stalag 122) le . Le , il est déporté en train au camp de Buchenwald (matricule 39863), puis à celui de Flossenbürg (6421), puis à Hradischko (Tchécoslovaquie). Libération et après-guerreIl est libéré le par l’armée soviétique. Alors qu’il pesait 117 kg en 1943, il n'en fait alors plus que 47. Il est soigné à Kaplitz, avant d’être rapatrié le (Pilsen—Le Bourget). Il est nommé à l’Assemblée consultative provisoire à Paris[3] où sa désignation est validée le . Au sein de cette assemblée, il est nommé membre de la Commission des finances et de la Commission de l’Alsace et de la Lorraine[1]. Il se présente sans succès aux élections à l’Assemblée nationale constituante du . Il est candidat aux élections législatives du 17 juin 1951 dans la première circonscription de la Seine-Inférieure et est élu. Il est nommé membre de la Commission de la marine marchande et des pêches et de la Commission de la reconstruction et des dommages de guerre. Le , il vote l'investiture d'Edgar Faure. Il décède le , à Neuf-Marché dans le cimetière de laquelle il est inhumé[4] ReconnaissanceDécorations
Hommages
Liens externes
Notes
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