Grand voyageur, il exerce successivement des emplois de journaliste, de peintre et de décorateur. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il est membre des services de renseignements américains.
Il est surtout connu pour son roman policier L’Homme de nulle part (1949), nommé à l’Edgar du premier roman 1950, et qui remporte en France le Grand prix de littérature policière 1953. Dans ce roman, Bayard Poulton, un directeur de grands magasins enquête sur le passé d’un homme arrivé de nulle part qui cherchait à le contacter avant de se suicider devant son appartement new-yorkais. Cette reconstitution minutieuse du passé d’un inconnu, rappelle sans les redoubler quelques romans policiers célèbres, dont Laura (1942) de Vera Caspary et Version originale (1950) de Bill S. Ballinger.
Geoffrey Holiday Hall a également donné une nouvelle policière, Who Saw the Man Die? (1950), et un roman d’espionnage standard, The Watcher at the Door (1954).
Œuvre
Romans
The End is Known (1949)
Publié en français sous le titre L’Homme de nulle part, Genève, Ditis, coll. Détective-club-Suisse no 84, 1952 ; réédition, Paris, Ditis, coll. Détective-club no 53, 1952 ; réédition, Paris, J'ai lu policier no 8, 1964 ; réédition, Paris, Librairie des Champs-Élysées, coll. Le Masque no 1892, 1987