Franck Cazenave
Franck Cazenave, né le à Belin où il est mort le [1],[2],[3], est un homme politique français. BiographieIl est, avec son frère Guy (1906-1972) l’un des deux fils de Louis Cazenave (1883-1958), fondateur des Usines Cazenave, industrie de cycles, fonderie, matériel roulant et scierie, implantée à Belin et qui ferme en 1975[4]. Ingénieur des Arts et métiers diplômé de l'Institut catholique d'arts et métiers (ICAM) de Lille en 1938, il fait son service militaire dans l’aviation. Avec la mobilisation de 1939, il est rappelé comme officier-navigateur en mars. Pendant l’Occupation, il s’implique dans la Résistance girondine, en mettant en place une cache d’armes dans l’usine de Belin. Il rejoint la « France libre » en 1942 et reçoit par la suite plusieurs décorations. En 1944, il fait partie du commando qui intercepte André Grandclément, accusé de pactiser avec la Gestapo[5]. À la mort de son père en 1958, il prend la direction de l’usine jusqu’en 1971. Il est adjoint au maire de Belin en 1959. Proche du Centre national des indépendants et paysans, en 1962 il est élu député de la 7e circonscription de la Gironde et réélu trois fois jusqu’à son décès en 1974 en cours de mandat. Aux élections municipales de 1965, il devient maire de Belin, poste qu'il occupe jusqu'en 1972. Il est Conseiller général du canton d'Arcachon de 1967 à 1973[3] puis maire d'Andernos-les-Bains (1973-1974). Franck Cazenave meurt de maladie, à Paris, en cours de législature, un peu plus d’un an après sa réélection. C’est son suppléant depuis 1973, Emile Durand, conseiller général de Bazas (depuis 1970) et maire de Cudos (depuis 1971) qui lui succède. Marié en 1941 avec Huguette Darroman, Franck Cazenave épouse en secondes noces Danielle Ferrière, fille de Jean Ferrière, ancien directeur du Port Autonome de Bordeaux et il a deux filles. DistinctionsDécorations
PostéritéUne association des amis de Franck Cazenave perpétue sa mémoire[6]. Notes et références
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia