Françoise ÉlieFrançoise Élie
Françoise Élie, née Françoise Quinton, est une épicière et résistante française, née à Fougères en Bretagne le et morte le . Veuve et mère de deux enfants pendant la Seconde Guerre mondiale, elle prend part à la Résistance et participe aux réseaux Défense de la France et Bordeaux-Loupiac. Arrêtée, elle est déportée à Ravensbrück, dont elle survit. BiographieFrançoise Quinton naît le à Fougères, en Ille-et-Vilaine. Elle est la fille d'un meunier[1]. Elle effectue ses études à Fougères jusqu'à 16 ans, puis devient comptable[1]. Elle épouse en 1927 François Élie, charron. Ils s'établissent comme épiciers près de Saint-Malo, puis à Rennes[2]. Ils y gèrent l'épicerie de la place du Calvaire, mais François Élie meurt de la tuberculose en juillet 1939 ; Françoise Élie se retrouve veuve à 33 ans avec deux enfants[3],[4]. Françoise Élie s'occupe alors seule de ses enfants. La Seconde Guerre mondiale est déclenchée, suivie de l'Occupation allemande. Elle rejoint le mouvement Défense de la France et participe à la Résistance contre les occupants[4]. Elle cache chez elle des tracts, des journaux clandestins, et même des armes[4]. Françoise Élie intègre aussi le réseau Bordeaux-Loupiac et sert de « boîte aux lettres » à ce réseau d'évasion et d'exfiltration de parachutistes anglais et américains[4]. Mais le réseau est infiltré, et elle est arrêtée le [5]. Elle pense avoir été arrêtée à cause d'un agent de liaison[5]. Elle est déportée en train le vers l'Allemagne, en direction du camp de concentration de Ravensbrück[4]. Libérée en 1945, elle ne pèse plus que 38 kilos. Elle doit mettre un gérant à la tête de son épicerie, le temps de retrouver une santé suffisante[6]. Mais son organisme reste très affaibli ; elle meurt à 61 ans le [7]. HommagesDistinctions
Autres hommages
Notes et références
Bibliographie
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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