Frédéric EstèbeFrédéric Estèbe
Frédéric Estèbe (né le à Buenos Aires en Argentine et mort le à Montauban) est un administrateur colonial français, grand-maître du Grand Orient de France en 1930[1],[2]. BiographieEn 1871, sa famille s'installe en France. Après des études à l’École normale de Toulouse, il commence sa carrière d'enseignant dans la même ville[3] à l'école Bayard[4]. En 1888-1891, il est vice-résident de Nosy Be à Madagascar chargé de l'enseignement du français mais aussi élève chancelier de la vice-résidence[5], lors du protectorat français de Madagascar (1882-1897)[6]. Après son mariage à Toulouse le avec Marie Estèbe[7],[Note 1], le couple s'installe à Madagascar la même année. Présent dans l'île lors de la seconde expédition de Madagascar (1895-1897), il est remarqué par Galliéni[8] et nommé administrateur à partir du , puis administrateur maire d'Antananarivo le [6]. En 1903, il est promu secrétaire général de 1re classe, puis enchaîne les postes outre-mer : en 1911, gouverneur d'Oubangui-Chari, puis à partir de 1913, secrétaire général puis gouverneur général de l'Afrique-Équatoriale française[6]. Lorsque la Grande Guerre éclate, il prend des initiatives pour défendre la Colonie dont la défense des communications entre Brazzaville et la frontière avec l'Afrique occidentale allemande. Ces décisions permettent d'assurer la maîtrise de la Basse-Sangha (Ouesso, Dalo, Bayanga et Likélemba[9]) et du Congo et de préparer sereinement la Campagne du Kamerun[10]. L'année 1916 le retrouve gouverneur général du Moyen-Congo puis du Cameroun. En 1920, il est promu gouverneur de première classe et nommé à La Réunion jusqu'en septembre 1922[3]. Il prend sa retraite le et devient gouverneur honoraire[6]. Lors de l'annonce de sa retraite, il a été injustement impliqué dans l'affaire des détournements de colis postaux de la Réunion et plusieurs journaux démentiront l'information[11]. Frédéric Estèbe a rencontré au cours de sa carrière de nombreux francs-maçons dont Félix Éboué[5]. En 1930, il est élu grand maître du Grand Orient de France et, en 1931, nommé commissaire de l'Exposition coloniale internationale de Paris[12]. Il meurt le à Montauban d'une hémorragie cérébrale[3]. DistinctionsHommage
Notes et référencesNotes
Références
AnnexesLiens externes
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