Il abandonne ensuite le Parti radical et fonde l'Union progressiste, dont il devient le secrétaire. En 1947, il est élu conseiller de l'Union française, mandat qu'il conserve jusqu'en 1958[1]. Il est alors « apparenté » au groupe communiste de l'Assemblée de l'Union française[2].
Fils et petit fils de franc-maçon[1], il est initié, le , à la loge parisienne « La Justice » de l'obédience maçonnique du Grand Orient de France. Il est élu vénérable maître (1953 - 1956) de la loge avant d'être élu au conseil de l'ordre du Grand Orient de France en 1957. Il devient grand orateur de l'obédience en 1958 et 1959, grand secrétaire en 1960. En 1961, il est grand maître adjoint et grand-maître pour deux mandats, 1962-1964 et 1968-1971. Jacques Mitterrand est porteur du 33e degré du Rite écossais ancien et accepté. Orateur et tribun, auteur d'ouvrage polémique et politique, il est souvent attaqué pour sa trop grande propension à vouloir politiser la franc-maçonnerie[3].
Durant sa grande maitrise, le GODF crée une association vouée à la formation technique des africains et malgaches résidant en France, il obtient également qu'un numéro de la revue Présence africaine consacre ses pages à la franc-maçonnerie en Afrique. Il rétablit la tradition des conférences publiques à la fin des convents dans le but d'extérioriser l'Ordre. Politique qui permet une nette augmentation des effectifs de l'obédience. Toutefois le cout élevé de ces rencontres publiques incite le GODF à se limiter par la suite à des journées d'études plus modestes[4].
Son fils, Jean-Jacques, a été vénérable de la loge « Combats » du Grand Orient[5].
La Politique extérieure du Vatican, Dervy, Paris, 1959, 139 p. [pas d'ISBN]
La Politique des francs-maçons – 1re édition (avec une présentation de Guy Nania) : Roblot, coll. « Cité » no 2, Paris, 1973, 205 p. [pas d'ISBN] ; 3e édition : À l'orient, coll. « Entre l'équerre & le compas », Paris, 2004, 238 p. (ISBN2-912591-10-4)
À gauche toute, citoyens ! (avec une préface de Guy Nania et Renée Roblot Nania), G. Roblot, Paris, 1984, 245 p. (ISBN2-85667-023-7)
↑Pierre Durand, Cette mystérieuse section coloniale. Le PCF et les colonies (1920-1962), éditions Messidor, Paris, 1986, p. 194, composition officielle du groupe communiste