Il fut, dans la suite, président du district d'Huningue ; puis il renonça à la vie politique.
Le 7 août 1816, Louis XVIII le promut au grade de lieutenant-général ; il avait refusé, l'année d'avant, la présidence de l'assemblée électorale du Haut-Rhin.
En 1818, il rachète les ruines du château d'Andlau qu'il sauve de la destruction.
Andlaw-Homburg : D'or, à l'aigle éployée de sable, becquée et membrée du champ, languée de gueules, portant sur sa poitrine un écusson d'or à la croix de gueules.[5] Casque couronné.
Anne Catherine (9 juillet 1773 - Paris ✝ 3 février 1855 - Paris), mariée, en 1791 à Verderonne, avec Camille, comte d'Orglandes (1767 ✝ 1857), pair de France, dont postérité ;
Blanche Marie Laurence (4 juin 1865 ✝ 31 janvier 1953), mariée, le 25 avril 1893, avec René de Sercey (1855 ✝ 1912), ministre plénipotentiaire, dont postérité ;
Hélène Anne Charlotte (née le 14 juillet 1825), mariée, le 8 mai 1843 à Paris, avec Mathieu, 2e comte de Charrin, dont postérité ;
Jean Richard Léonce (17 septembre 1815 ✝ 30 juin 1893), comte d'Andlau, conseiller général de l'Orne, marié le 14 décembre 1842, avec Aline Sophie Louise Laurence d'Orglandes (20 octobre 1823 ✝ 3 septembre 1871), fille d'Armand, comte d'Orglandes (1797 ✝ 1871), capitaine aux lanciersde la Garde royale, conseiller général de l'Orne, dont :
Sophie Marie Suzanne, « dite Simone » (29 juin 1848 ✝ 1934 - Paris), mariée, le 4 septembre 1867, avec Albert, comte de Mun (1841 ✝ 1914), Député du Morbihan (1876-1878, 1881-1893), puis du Finistère (1894-1914), dont postérité ;
Jean Camille Arnold (né le 17 septembre 1849 ✝ 1914), marié avec Marie Hélène de Chabrol de Chaméane, fille de François Gaspard de Chabrol-Chaméane, dont :
un fils ;
François Albert Jean (né le 9 octobre 1883 ✝ 1976), chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1914-1918, marié avec Béatrix Pauline Albertine Marie le Marois (1893 ✝ 1989), arrière petite-fille du général d'EmpireJean Le Marois, petite-fille de Jules Polydore Le Marois (1802 ✝ 1870), député de la Manche, dont :
Charles Antoine Marie François Richard Michelcomte d'Andlau (Paris 1922 ✝ Paris 2019), marié à Nicole Marie Odette Thierry d’Argenlieu (Paris 1928 ✝ Boulogne-Billancourt 2011), dont postérité[10].
↑Alexandre Mazas et Théodore Anne, Histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis : depuis son institution en 1693 jusqu'en 1830, vol. 1, Didot, Dentu, , 2e éd. (lire en ligne)
↑ a et bJohannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne)
↑« Son père, le comte d'Andlau, alsacien, avait été un homme à la mode et des petits cercles de la reine, aimable, bienveillant, de peu d'esprit, mais la crème du bon ton. Sa mère, fille du fermier général Helvétius, avait été charmante et la fleur des petites-maîtresses, très adorée et, disait-on, pas en vain par le comte d'Artois. Henriette d'Andlau qui fut Mme de Rosanbo, était grande, bien faite, avec une figure un peu longue, noble, douce, et légèrement mélancolique, sans être précisément jolie. Elle ne manquait pas d'esprit, quelquefois tant soit peu rêveuse et précieuse par embarras ou par timidité, mais, dans l'habitude, bonne, douce, franche et gaie, aimant ses amis avec sincérité, ses frères avec tendresse, ses enfants, quand elle en eut, avec passion, et son mari, avec culte. »Baron de Frénilly, Mémoires, p. 192.
↑Testu, Almanach impérial pour l'année 1810 : présenté à S.M. l'Empereur et Roi par Testu, Paris, Testu, (lire en ligne)
↑Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 2, L'auteur, (lire en ligne)