La branche aînée se maintient pendant six générations à la tête du Comté de Sancerre. René de Bueil, dernier comte héréditaire de Sancerre, le vend à Henri II de Bourbon, prince de Condé (en 1637/1640). En 1665 cette branche comtale disparaît dans les mâles avec son fils Jean VIII de Bueil ; mais postérité des trois sœurs de ce dernier, Anne (dont le fils, Jean de Perrienmarquis de Crenan, releva le nom de Bueil), Françoise et Renée de Bueil.
Originaire de Touraine, la famille de Bueil fut l'une des plus considérables de cette région[2],[3],[4]. Au début du XVe siècle elle hérite du Comté de Sancerre[5]. Elle serait une branche cadette des seigneurs de L'Isle-Bouchard, de Rivarennes et de Cinq-Mars. En effet, le premier Bueil connu serait le Chevalier Barthélemy III de L'Ile-Bouchard, dit de Bueil (né vers 1231-† vers 1300 ; fils de Bouchard VII de L'Ile-Bouchard, mari d'Eustachie de Doué dame de Gençay et Thouarcé, et père de Bouchard VIII). Dans ce schéma traditionnel, les Bueil apparaissent au début du XIVe siècle comme Seigneurs de Bueil-en-Touraine (avec Jean Ier, aussi seigneur de Cinq-Mars, écuyer de Charles IV, que le site Racines&Histoire[6],[7] donne comme fils cadet de Barthélemy III et d'Eustache de Doué, et frère puîné de Bouchard VIII de L'Ile-Bouchard).
Nouvelles perspectives
S'appuyant sur les archives et donc les sources authentiques, R. C. Famiglietti[8] a complètement renouvelé le dossier des premiers Bueil ; il eut d'ailleurs un précurseur en Amédée de La Ponce, érudit du XIXe siècle, bibliothécaire-archiviste, auteur de l'exégèse d'une plaque commémorative de la famille de Bueil placée dans l'église collégiale St-Michel et les Saints-Innocents (intégrée dans l'église des Saints Michel-et-Pierre), publiée dans les Mémoires de la Société archéologique de Touraine(t. IX, p. 38-42 ; cf.[9]) et mettant en cause la doxa véhiculée notamment par le Père Anselme (cf.[2],[10]-p. 460). Famiglietti montre notamment que l'origine bouchardaise, qu'il tient pour erronée, est due à une confusion : un certain chevalier Barthélemy du Plessis possédait à Bueil-en-Touraine un fief dont il tirait son nom, Le Plessis-Barbe, avec la métairie de la Souderie/la Soudinière ; maître Pierre de Bueil (sans doute le propriétaire immédiat, détenteur du domaine direct, utile, non éminent) avait donné cette métairie à l'abbaye St-Julien de Tours et au prieuré de Bueil qui dépendait d'elle, et Barthélemy ratifia cette offre en février 1252 ; de plus, la donation fut entérinée en mars 1255, alors que Barthélemy du Plessis était déjà décédé, par autre Barthélemy, sire de L'Isle-Bouchard, et son frère cadet Olivier de L'Isle-Bouchard, sire de Rivarennes, dont Barthélemy du Plessis fut le vassal pour ledit fief du Plessis-Barbe. Aucune parenté n'est mentionnée dans les actes entre les deux frères de L'Isle-Bouchard, Barthélemy du Plessis et Pierre de Bueil : l'extrapolation qui fait des Bueil et des L'Isle-Bouchard des membres de la même famille, et qui décore Barthélemy de L'Isle-Bouchard et son frère Olivier de Rivarennes du nom de Bueil, est donc fautive[11].
En revanche, l'acte de 1252 nous apprend qu'il y avait déjà à Bueil une famille de Bueil, dont maître Pierre était un représentant (pour son fief du Plessis-Barbe, voir à l'article Bueil). En fait d'autres documents bien plus anciens nous renseignent davantage[12] : en 1108, Bueil est mentionné pour la première fois dans un acte citant son ancien seigneur, Hugues de Vaux, alors décédé, qui avait fait donation de l'église St-Pierre de Bueil à St-Julien de Tours ; au XIIe siècle, Geoffroy de Bueil dit Esperon, finit moine à St-Julien de Tours et gratifie cette abbaye en 1158-1160 : le chevalier Bos/Boz de Bueil, seigneur dudit Geoffroy Esperon, et Henri de Bueil, prêtre, sont témoins de la donation faite par Geoffroy. Ces gens sont-ils entre eux des parents, et sont-ils des ancêtres des Bueil du XIVe siècle ? Cela est tentant. En tout cas une origine locale de nos Bueil paraît des plus plausibles... Ils assumèrent la seigneurie directe jusqu'en 1476 (Jean V fonde alors la collégiale et cède ladite seigneurie en fief aux chanoines : voir plus bas).
Duché de La Vallière
Le duché de La Vallière, ou de Vaujours, érigé en mai 1667 par Louis XIV pour sa favorite Louise de La Vallière, s'assoit sur les terres de Châteaux-en-Anjou, Vaujours et Chouzé, et de Saint-Christophe (Touraine). À l'origine ces terres composaient des baronnies appartenant à la Famille de Bueil, de 1398 au moins à 1666[13] : depuis la seconde moitié du XIIIe siècle elles avaient patiemment été achetées par les Bueil ou leurs ancêtres Trousseau (de Touraine) sur leurs anciens seigneurs, les d'Alluyes, alliés aux Rotrou de Montfort et poursuivis dans les Parthenay-L'Archevêque (cf. l'article Perche-Gouet/Seigneurs/Guillaume Gouët) ; vente en 1666 à Louis XIV par Renée de Bueil et son mari François de Mesgrigny, pour que le roi puisse donc en faire don à sa maîtresse, à la fin de leur liaison en 1667.
Pierre, Seigneur du Bois (-Vouvray) ? et de la Mothe-Sonzay ? (ou bien c'est son oncle homonyme ci-dessous), ∞ Marguerite de La Chaussée, d'où Jacques de Bueil qui ∞ son arrière-cousine Louise de Fontaine-Guérin ci-dessous. Postérité : les seigneurs de Fontaine-Guérin
Pierre de Bueil, † 1414, Seigneur du Bois (-Vouvray) (? ou bien c'est son neveu homonyme ci-dessus) et de la Mothe-Sonzay (et Racan) ?, maréchal d'Anjou, ∞ Anglésie, (petite)-fille de Thibaut (Ier) de Lévis-Florensac-Sérignan : leur fille Marie de Bueil ∞ Hardouin de Fontaine-Guérin : parents de Jean de Fontaine(s), père lui-même de René de Fontaine(s) qui épouse Jeanne, fille de Pierre II de Vendôme-Segré. La fille de René et Jeanne de Vendôme, Louise de Fontaine (-Guérin), ∞ 1458/1466 Jacques de Bueil ci-dessus ; leur fils Georges de Bueil, sire de la Motte-Sonzay, du Bois-Vouvray, de Fontaine-Guérin, de la Roche au Majeur (La Roche-Talbot ou la Roche-Racan), a pour fils Jean de Bueil, père d'Honorat (qui ∞ 1566 Anne de Bueil ci-dessus ; leur fille Anne ∞ 1596 Roger de Saint-Lary, duc de Bellegarde) et de Louis de Bueil (père du poète Racan : postérité)
Guillaume de Bueil, seigneur de Valenne, de Vaujours et de Brosses (? ? ; en Indre-et-Loire, il existe Brosse(s) à Sonzay, Courcelles-de-Touraine, Ambillou, Vouvray, Luzillé[15]...)
Jean (Ier) de « Bueil » dont les biens avaient été mis en la main du roi Philippe le Bel et s'y trouvaient encore en 1299
Jean Ier de Bueil (Jean (II) dans la généalogie rénovée), né vers 1300 et tué à la bataille de Crécy en 1346, probablement le fils du précédent ; présenté traditionnellement mais sans preuves comme l'époux de Marie, fille d'Imbert de Chourses de Malicorne et de Jeanne d'Uzages ; écuyer d'honneur du roi Charles IV en 1321
Jean II de Bueil (Jean (III) dans la généalogie rénovée), son fils (né vers 1320 et † 1366) ; x Jeanne d'Avoir (née vers 1323 ?), fille d'Hardouin Ier d'Avoir sire de Château-Fromont et de Marguerite Trousseau, sœur de Guillaume II Trousseau et fille de Pierre Ier Trousseau/Troussel († ~1340 ; famille tourangelle), seigneur de Launay-Trousseau (Launay, à Lublé) et de Chasteaux (auj. Château-la-Vallière ; avec Souvigné, Vaujours, St-Christophe), et de sa 1° femme qui nous reste inconnue ; les Trousseau de Touraine avaient aussi Véretz. Parents de :
Pierre de Bueil († vers 1380/1383), écuyer dans la compagnie de gens d'armes de son oncle homonyme Pierre de Bueil, chevalier en mai 1380, x vers 1378 Anglésie (alias Englese, Engloise) de Lévis, dame de Florensac en partie ; qualifiée de « niepce » — nièce peut alors s'entendre dans le sens actuel, mais aussi comme petite-cousine ; pour le site Racines&Histoire : Lévis, p. 18 c'est même sa sœur, mais la chronologie ne fonctionne pas : cf. le site MedLands : Bueil — de Thibaut II de Lévis († vers1387/1391), fils de Thibaut Ier et petit-fils de Guy III de Lévis, seigneur de Lapenne et de Montbrun ; Anglésie survit à Pierre de Bueil et meurt sans postérité avant ledit Thibaut de Lévis
Louis (III) de Bueil, sire de Marmande et de Pocé, bailli des Montagnes d'Auvergne, chambellan du dauphinLouis, châtelain de La Balme et Quirieu, mort quelques heures après avoir été gravement blessé par un Anglais dans un tournoi à Tours, le 5 février 1447. Il avait survécu à sa femme, Anne de Tucé, fille de Jeanne de Tucé et de Guillaume de Sourches, qu'il avait épousée en 1432 ; laquelle testa le 4 novembre 1433 et mourut sans postérité. Louis eut des enfants naturels9 :
Jean de Bueil († vers 1570 ? en tout cas après 1550), seigneur des mêmes fiefs, aussi de La Mothe-Sonzay et de La Roche-Behuart (La Roche-Buard à Charentilly plutôt qu'à St-Christophe ?) : deux fiefs venus de l'héritage Pierre de Bueil, père de Marie de Bueil, dame du Bois/du Boys, qui épouse Hardouin de Fontaines (-Guérin) ci-dessous ; x Françoise de Montalais (de la famille de Montalais plusieurs fois alliée aux Bueil ?)
Honorat de Bueil de Racan (1589-1670), le poète ; x 1628 Madeleine du Bois[16] : Postérité éteinte dans les mâles à la 2e génération, avec ses deux petits-fils nés de son fils Antoine (1632-1684), sgr. de Fontaines, dit le marquis de Racan, de Bueil, ou de Fontaines (-Guérin) :
Honorat, dit le marquis de Racan ou de Bueil († 1709 à Malplaquet),
et Pierre-Antoine de Bueil de Racan, sgr. du Plessis-Barbe (à Bueil ; voir à cet article, et au début du présent article > Origines), x 1716 Jeanne-Madeleine-Catherine de Cotignon (cf. Louis Arnould : Racan, p. 615). Il cède Racan et le Plessis-Barbe en 1745 à Michel-Roland des Escotais
Postérité en lignée féminine par la fille du poète, Françoise de Bueil (1637-1698 ; sœur d'Antoine), x 1658 Charles de La Rivière
Jeanne de Bueil, x Jean, seigneur de L'Ile-Bouchard, Doué, Rochefort et Gençay († 1415 à Azincourt, possiblement avec leur fils Jean de L'Isle-Bouchard, lui-même père d'un fils naturel aussi nommé Jean)
Marie de Bueil, x avec postérité Bertrand (Berthelon, Berthelot) de La Haye, seigneur de Passavant, Mallièvre et Mortagne (né vers 1369-† vers 1394/1395) ; Marie n'est plus en vie fin août 1396
(du 1°) Jean de Fontaines († 1423), x Jeanne Aménard, dame de Bouillé-Aménard, d'où < René de Fontaines, x Jeanne de Vendôme du Lude et de Segré (les Vendôme de Segré et du Lude sont issus de Bouchard, fils cadet du comteBouchard VI ; veuve, Jeanne se remaria, avec postérité, avec François II de Montbron, prince de Mortagne, vicomte d'Aunay, baron de Matha et de Maulévrier, petit-fils du maréchal Jacques rencontré plus haut comme le dernier mari de Marguerite de Sancerre), d'où :
Renée de Fontaines, dame de Fontaine-Guérin, La Motte de Sonzay, Vouvray-sur-Loir, des Roches de Sougé, de la Roche de Vaas, de L'Isle-sur-Loir, x 1443 Jean (de) Daillondu Lude : < leur fille Renée Daillon porte ces fiefs à ses deux maris : Alain de La Motte vice-amiral de Bretagne (fl. 1472, 1492), puis vers 1496 Antoine de Loubes (fl. jusqu'en 1507)
Louise de Fontaines (-Guérin), x 1° Bertrand de Beauvau († 1458), seigneur de Saint-Laurent-des-Mortiers et de Ternay, fils cadet de Bertrand de Beauvau ; et 2° 1458 Jacques, bâtard de Bueil, fils naturel de Louis III de Bueil ci-dessus < d'où, du 2°, la suite des seigneuries de la famille de Fontaines (-Guérin) : voir plus haut (Racan appartient à cette branche)
Hardouin de Bueil, évêque d'Angers en 1374 († 18 janvier 1439), sire de Chasteaux en 1398 par achat à son grand-oncle maternel Pierre II Trousseau/Troussel (beaucoup plus jeune que sa demi-fratrie aînée, Guillaume II et Marguerite Trousseau ; fils de Pierre Ier Troussel et de sa 2° épouse, la capétienneIsabellede Dreux-Beu ; la postérité de Pierre II Troussel se porta vers Bruniquel), de Vaujoyeux/Vaujours (au moins depuis 1401), de St-Christophe (au moins depuis 1433) et des dîmes de Vouvray (au moins depuis 1423), aussi de Brion et Vau de Moliherne12. Son héritage passera à la descendance de son frère Jean III de Bueil
Guillaume de Bueil († 1415 à Azincourt), maître des Eaux et Forêts de Touraine, capitaine du château de Tours ; époux de Jeanne de Fontaines : d'où un fils : Guillaume de Bueil
Marie de Bueil, x Baudouin sire de Crénon et Vaslon (Crannes et Vallon) et de Brouassin († le 8 octobre 1393). Ceux-ci n'eurent des petits-enfants que par leur fille, Ambroise de Crénon, Vallon et Brouassin, épouse de Jean III de Champagne († le 13 janvier 1437), dont le premier-né, Jean IV de Champagne (-Parcé ou en Anjou), naquit à Angers le 29 avril 1384, épousa en avril 1430 Marie, fille de Guillaume VIIde Sillé, et vit nombre de ses frères cadets mourir à la bataille de Verneuil en août 142416.
À partir de Jean V, comte de Sancerre et amiral de France
(1°) Antoine de Bueil (né vers 1440/1445-† ~1506), comte de Sancerre ; ∞ 1461 Jeanne, princesse de Valois, (février 1448 - après 1467), fille légitimée de Charles VII et de sa favorite Agnès Sorel
et Renée de Bueil, ∞ 1656 François Ierde Mesgrignyde Briel (1619-1679)[18] ; d'où la succession de Marans et de Bueil à la disparition de Jean de Perriende Crénan, fils de Pierre Ier et d'Anne de Bueil ; on l'a vu plus haut, ce sont Renée et son mari François qui cèdent à Louis XIV en 1666 les terres qui formèrent le duché de La Vallièreet Vaujours ; Renée et François furent parents de nombreux enfants :
dont l'aîné, François II de Mesgrigny, sire de Bueil et de Briel (1657-1720), céda le comté de Marans en juillet 1720 à François-Marie (de) Fargès, qui lui-même le vendit en avril 1740 à Etienne-Claude d'Aligre (1694-1752), président à mortierau Parlement, père d'Etienne-François[19] : cf. Sancerre ; la postérité de François II s'éteignit avec sa fille Charlotte de Mesgrigny, dame de Briel, sans alliance,
Joseph de Mesgrigny, fils cadet, sans alliance ; trois sœurs, successivement prieures de Foissy : Renée, Françoise et Simonne de Mesgrigny,
enfin, Marie-Louise de Mesgrigny, épouse de Louis-Joseph de Broussel d'Ambonville : d'où Nicole-Marie-Charlotte-Christine de Broussel († 1743)
Claude de Bueil, seigneur de Courcillon et de La Marchère, marié à Catherine de Monteclerc, fille de René de Montecler, seigneur de Bourgon, et de Claude des Hayes. Ces deux époux qui moururent en 1596 avaient eu six enfants, dont les quatre premiers sont :
Louis de Bueil, sire de Courcillon et La Marchère, x Renée de Couette(s) (une famille d'Anjou-Maine) : d'où Madeleine de Bueil, dame de Courcillon, La Mothe-Achard, Brandois, première femme en 1645 de Pierre de Perriende Crenan ci-dessus : Postérité, et succession de Courcillon
(2°) Edmond de Bueil († 1495), seigneur de Marmande (à Vellèches et Marigny), Faye-la-Vineuse, La Roche-Clermault ; ∞ Françoise de Laval-Brée, d'où postérité : leur fille Isabelle de Bueil épouse Joachim Gillier, d'où les Gillier, sires de Marmande, Faye-la-Vineuse et La Roche-Clermault, avec leur fils Bonaventure Gillier († 1584), qui marie en 1542 Marie Babou (René Gillier de Clérembault (1614-1713) est leur arrière-petit-fils).
La seigneurie de Bueil en Touraine a dû se partager à partir de l'amiral Jean V entre la famille de Bueil (François II de Mesgrignyde Briel (1657-1720) est encore dit sire de Bueil : voir ci-dessus), et le chapitre collégial de St-Michel, représenté par son doyen, auquel l'amiral Jean fit donation en 1476 ([10], p. 461, 458 et 463[21]) Il est possible que les Bueil et leurs descendants aient pu rester les seigneurs éminents (les suzerains), et le chapitre collégial de Bueil exercer la seigneurie directe, car l'amiral de Bueil semble leur avoir donné la seigneurie en fief.
Armes
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations contenues dans cette section proviennent de : Monuments funéraires épigraphiques, sigillographiques etc, de la famille de Bueil / par Eugène Hucher, Auteur : Hucher, Eugène (1814-1889), Éditeur : A. Aubry (Paris), Éditeur : P. Bouserez (Tours), Éditeur : Monnoyer (Le Mans), Format : 30 p. : ill. ; in-fol., Identifiant : ark:/12148/bpt6k5759211b, Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-LM3-1845, Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34210057f, Provenance : bnf.fr, Date de mise en ligne : 08/02/2010.
Jean III de Bueil : Écartelé, aux 1 et 4 d'azur au croissant d'argent accompagné de six croisettes recroisetées au pied fiché d'or, qui est Bueil, aux 2 et 3 de gueules à la croix ancrée d'or, qui est Avoir.
Commentaires : Variante à partir de Jean III de Bueil, alliance Avoir, Cimier : deux têtes et cols de cygne, Supports : deux anges.
Jean V de Bueil :écartelé, aux 1 et 4 d'azur au croissant d'argent accompagné de six croisettes recroisettées au pied fiché d'or (Bueil), aux 2 et 3 de gueules à la croix ancrée d'or (Avoir) ; sur le tout, un écusson écartelé aux 1 et 4 d'or au dauphin pâmé d'azur (Dauphiné d'Auvergne), aux 2 et 3 d'azur à la bande d'argent accolée de doubles cotices potencées et contre-potencées d'or (Champagne-Sancerre).
Branche Bueil-Fontaine : écartelé, au 1 et 4 contre-écartelé de Bueil et d'Avoir, sur le tout, écusson du Dauphiné; au 2 et 3 d'azur à l'aigle d'or qui est de Fontaines.
Commentaires : Clause du contrat de mariage de Jacques de Bueil avec Louise de Fontaines[22].
Vailly-sur-Sauldre : Écartelé : au premier et au quatrième de gueules au lion d'argent, au deuxième et au troisième au croissant d'argent accompagné de six croisettes recroisetées au pied fiché d'or, trois rangées en chef et trois rangées en pointe qui est de Bueil[23].
Saint-Laurent-de-Lin : Écartelé: au 1er d'or à la coquille renversée de gueules, au 2e de sinople à l'écusson écartelé au I et IV d'azur au croissant d'argent accompagné de six croisettes recroisetées au pied fiché d'or qui est de Bueil, aux II et II de gueules à la croix ancrée d'or et sur le tout, écartelé aux 1 et 4 d'or au dauphin d'azur, lorré et peautré de gueules, aux 2 et 3 d'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d'or, au 3e de sinople à la tête de femme posée de dos et de trois-quarts, cousue de gueules, colletée de sable, à la coiffe de dentelle d'argent ajourée de sable, au 4e d'or au fer à cheval de sable, percé du champ, l'espace entre les lames rempli d'argent et chargé d'une machine agricole ancienne d'or.
Aubigne-Racan : D'azur au croissant d'argent accompagné de six croisettes potencées au pied fiché d'or, trois rangées en chef et trois rangées en pointe.
Dissay : Écartelé : au 1) et au 4) palé d’or et de gueules, au 2) d’azur au croissant d’argent accompagné de six croisettes recroisetées au pied fiché du même, trois rangées en chef et trois rangées en pointe, qui est de Bueil au 3) d’azur à la bande d’argent côtoyée de deux double cotices potencées et contre potencées d’or ; sur le tout d’or au dauphin d’azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules ; le tout sommé d’un comble d’azur chargé de l’inscription DISSAY en lettres capitales d’argent[25].
Fontaine-Guérin : Écartelé : aux 1er et 4e de gueules à l’aigle d’or, aux 2e d’azur au croissant d’argent accompagné de six croisettes tréflées du même, trois rangées en chef et trois rangées en pointe, qui est de Bueil au 3e d’azur à la croisette latine ancrée d’or.
Jean IV de Bueil (1365 - † à la bataille d'Azincourt), seigneur de Bueil, de Montrésor, de Saint-Calais, de Château-Fromont et de Courcelles a été maître des arbalétriers de France (1396-1399).
↑ a et b« Maison de Bueil, p. 847-855 », sur Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, t. VII, par les Pères Anselme, Ange et Simplicien, et Honoré Caille du Fourny, par la Compagnie des Libraires associés, à Paris, 1733
↑« Œuvres d'Amédée de La Ponce, p. 199 », sur Mémoires de la Société archéologique de Touraine, t. XV : Table analytique par l'abbé Casimir Chevalier, à Tours, 1864
↑ ab et c« Bueil en Touraine, p. 456-466 », sur Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, par Jacques-Xavier Carré de Busserolle, t. Ier, chez Rouillé-Ladevèze, à Tours, 1878, in Mémoires de la Société archéologique de Touraine, t. XXVII