Famille de Brézé
La famille de Brézé est une famille de la noblesse française, d'extraction chevaleresque, originaire d'Anjou, puis implantée en Normandie et dans le Drouais. Elle tire son nom de la seigneurie de Brézé, située au sud de Saumur (Maine-et-Loire). Elle a eu pour châteaux Brézé (remarquable par ses douves sèches qui abritent un véritable village souterrain troglodytique, la Ville de Brézé), La Varenne (à Charcé-Saint-Ellier)[2], Brissac[3], Nogent-le-Roi, Rouvres (Eure-et-Loir)[4], Anet, le Bec-Crespin, Mauny et Maulévrier[5], auxquels on peut ajouter le manoir de Marbeuf à Sahurs. Certains ont été reconstruits de fond en comble par la famille : ce fut le cas de Brissac, de Nogent-le-Roi, du Bec-Crespin et d'Anet (deux fois pour ce dernier). Cette famille s'est éteinte vers la fin du XVIIe siècle. HistoireLes premiers membres de la famille de Brézé[6],[7],[8],[9],[10], depuis le début du XIIe siècle, ne sont pas parfaitement assurés : Geoffroy Ier (fl. 1110), Renaud (fl. 1125), Barthélemy (fl. 1160) ; puis au XIIIe siècle : Milon (fl. 1224, 1230), (l'historien Célestin Port note un Jean, fl. 1233 ?), Geoffroy II (fl. 1249 ; bailli de Charles d'Anjou ; selon Célestin Port, il organise en 1302 la succession-partage favorisant sa petite-fille Catherine de Brézé : cf. [9], p. 518), et son fils Jean (Ier) le Vieux (né aux alentours de 1240 ? ; fl. 1268 ; † 1293 ?). Ce dernier serait père de :
Fils de Geoffroy III, Jean III (ou II) de Brézé († v. ou ap. 1419), seigneur de La Varenne et de Brissac, devient le chef de la Maison de Brézé (mais pas de la seigneurie !) dans la deuxième moitié du XIVe et jusqu'au début du XVe siècle. Vivant encore en 1419, il se marie vers 1366/1370 avec Marguerite de Bueil, fille de Jean II ou III de Bueil. Ils ont pour fils[13] Pierre Ier de Brézé, seigneur de La Varenne et de Brissac († av. 1427), marié avec Clémence Carbonnel, dont :
La branche aînée s'éteint dans les mâles en 1589 avec Louis de Brézé, évêque de Meaux, fils d'un frère de Louis, Gaston de Brézé, et petit-fils de Jacques et Charlotte de Valois. Une branche bâtarde, dite du Breuil et de Guignonville (commune de Bazainville), issue de Jacques, se développa dans le Drouais jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Illustrations familiales
Seigneurie de BrézéLe chef de maison a perdu la seigneurie de Brézé au début du XIVe siècle, car Jean II de Brézé la donna à sa fille Catherine, épouse de Macé de Lestang, et elle fut transmise par leur fille Jeanne de Lestang à son mari Péan de Maillé, cadet de la famille de Maillé (marié en 1318 ; fils cadet d'Hardouin V de Maillé), d'où la succession de Brézé chez les Maillé-Brézé jusqu'au maréchal Urbain de Maillé et sa fille Claire-Clémence princesse de Condé (1628-94). Cette succession fut contestée par Jean III de Brézé[14]. La seigneurie de Brézé fut ensuite vendue en 1682 par Louis II de Bourbon-Condé (le Grand Condé), époux de Claire-Clémence de Maillé, à Thomas de Dreux, conseiller au Parlement de Paris. Ses descendants (sans rapport avec la Maison capétienne de Dreux et les comtes de Dreux) prirent alors le nom de Dreux-Brézé. Galerie
Notes et références
Voir aussiBibliographieArticles connexesLiens externes
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