Lisle (Loir-et-Cher)

Lisle
Lisle (Loir-et-Cher)
Blason de Lisle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté de communes du Perche et Haut Vendômois
Maire
Mandat
Marylène Gouet
2020-2026
Code postal 41100
Code commune 41116
Démographie
Gentilé Lislois[1]
Population
municipale
190 hab. (2021 en évolution de −3,55 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 14″ nord, 1° 07′ 01″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 147 m
Superficie 6,61 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Perche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Lisle
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Lisle

Lisle est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ses habitants s'appellent les Lisloises et les Lislois.

Localisée au nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux du Loir », bordée au nord par un coteau raide et au sud par les coteaux en pente douce. Elle est drainée par le Loir et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 23 en 1988, à 0 en 2000, puis à 0 en 2010.

Avec 195 habitants en 2017, la commune fait partie des 46 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

Carte

La commune de Lisle se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux du Loir[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 33,2 km de Blois[4], préfecture du département, à 7,6 km de Vendôme[5], sous-préfecture, et à 23,2 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[7].

Les communes les plus proches sont[8] : Saint-Firmin-des-Prés (1,1 km), Pezou (2,2 km), Renay (3,8 km), Rahart (4,3 km), Busloup (4,7 km), Meslay (4,8 km), Lignières (5,1 km), Saint-Ouen (5,3 km) et Rocé (5,4 km).

Paysages et relief

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[10]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la vallée amont du Loir », dans la vallée du Loir[11].

Le Loir en amont de Vendôme dessine un généreux couloir, plutôt régulier, qui ne s'élargit vraiment qu'à l'approche de Vendôme. Les coteaux, souvent trop raides pour être cultivés, bordent la vallée d'un net liseré sombre et boisé. Lorsqu'ils sont plus arrondis, comme à Morée, ils sont cultivés jusqu'à leur sommet et rejoignent progressivement les plateaux de Beauce. Ces reliefs doux et élégants sont fragiles et sensibles à toute implantation nouvelle de bâtiments. Le fond, aplani, est majoritairement dévolu aux cultures[12].

L'altitude du territoire communal varie de 82 mètres à 147 mètres[13],[14].

Hydrographie

Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Lisle.

La commune est drainée par le Loir (0,693 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8,48 km de longueur totale[15].

Le Loir traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 317,4 km, il prend sa source dans la commune de Champrond-en-Gâtine (Eure-et-Loir) et se jette dans la Sarthe à Briollay (Maine-et-Loire), après avoir traversé 86 communes[16]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blois », sur la commune de Villefrancœur à 19 km à vol d'oiseau[20], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,4 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[24],[25],[26].

Urbanisme

Typologie

Au , Lisle est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[7]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].

Occupation des sols

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (52,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), prairies (0,7 %), forêts (30,2 %)[15].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[30],[31].

En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[32]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois a été prescrit le [33].

Habitat et logement

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lisle en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (5,5 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 94,0 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (91,9 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Lisle en 2016.
Lisle[34] Loir-et-Cher[35] France entière[36]
Résidences principales (en %) 86,2 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,5 18 9,6
Logements vacants (en %) 8,3 7,5 8,1

Risques majeurs

Le territoire communal de Lisle est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loir ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[37],[38].

Risques naturels

Zones inondables de la commune de Lisle.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[37]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[40]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[41].

Les crues du Loir sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent provoquer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1665 (4 m à l'échelle de Vendôme), 1784 (2,84 m), 1961 (2,90 m) et 2004 (2 m). Le débit maximal historique est de 256 m3/s et caractérise une crue de retour cinquantennal[42]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Loir[43].

Risques technologiques

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[44].

Histoire

Révolution française et Empire

Nouvelle organisation territoriale

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[45], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Lisle devient formellement « commune de Lisle »[45],[46].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Morée et au district de Vendôme[46]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[47],[48]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[47]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[49]. Lisle est alors rattachée au canton de Morée et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[50],[46],[51]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Lisle est membre de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [52].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[53] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[54].

Politique et administration municipale

Conseil municipal et maire

Le conseil municipal de Lisle, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[55] avec liste ouvertes et panachage[56]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[57].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Jean-Noël Boiret - Maire
mars 2014 mai 2020 Jean-Marie Neff[58]   Retraité salarié du secteur privé
mai 2020 En cours Marylène Gouet[58],[59]   Personne sans activité professionnelle de moins de 60 ans (non retraitée)
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

Eau et assainissement

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[60].

Alimentation en eau potable

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[61]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Pezou Loir-Reveillon qui assure le service en régie[62].

Assainissement des eaux usées

En 2019, la commune de Lisle gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[63].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[64]. La communauté de communes du Perche et Haut Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[65].

Sécurité, justice et secours

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Pezou qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[66].

En matière de justice, Lisle relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[67], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[68].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[70].

En 2021, la commune comptait 190 habitants[Note 3], en évolution de −3,55 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
137162360243230235255242267
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
267287285240262271238226261
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
249268241192209174169159163
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
137146125157191194214217200
2017 2021 - - - - - - -
195190-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 101 hommes pour 94 femmes, soit un taux de 51,79 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[73]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
5,9 
75-89 ans
13,8 
21,8 
60-74 ans
10,6 
21,8 
45-59 ans
36,2 
14,9 
30-44 ans
12,8 
23,8 
15-29 ans
9,6 
11,9 
0-14 ans
17,0 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[74]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Économie

Secteurs d'activité

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Lisle selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[75] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[76]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 12 100,0 (100) 11 1 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 1 8,3 (11,8) 1 0 0 0 0
Industrie 0 0,0 (6,5) 0 0 0 0 0
Construction 7 58,3 (10,3) 7 0 0 0 0
Commerce, transports, services divers 3 25,0 (57,9) 3 0 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 0 0,0 (17,5) 0 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 8,3 (13,5) 0 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (3 entreprises sur 12)8,3 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 12 entreprises implantées à Lisle en 2016, 11 ne font appel à aucun salarié et 1 compte 1 à 9 salariés.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[77]

Agriculture

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[78]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[79]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 6 en 1988 à 1 en 2000 puis à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 30 ha en 1988 à 5 ha en 2010[78]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Lisle, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Lisle (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[78]
Nombre d'exploitations (u) 6 1 1
Travail (UTA) 5 1 0
Surface agricole utilisée (ha) 182 62 5
Cultures[80]
Terres labourables (ha) 174 s s
Céréales (ha) 100 s s
dont blé tendre (ha) 79 s s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) s s
Élevage[78]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 39 0 0

.

Produits labellisés

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[81], les volailles de l’Orléanais[82] et les volailles du Maine[83],[84].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Château de L'Épau, édifié au XVIIe siècle, remanié aux XVIIIe et XIXe siècles, résidence privée de la famille de Sachy de Fourdrinoy
  • Église Saint-Jacques, du XIIe siècle et remaniée aux XVe et XIXe.

Héraldique

Les armoiries de Lisle se blasonnent ainsi :

D'or à la croix de gueules cantonnée en chef à dextre de la lettre L capitale du même.

Création J.-P. Fernon (1987).

Personnalités liées à la commune

  • Edmond Crosnier, auteur dramatique et homme politique, y est mort (1792-1867).

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

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Articles connexes

Lien externe

Notes et références

Notes

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références

  1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Lisle" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Lisle" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre "Lisle" et "Savigny-sur-Braye" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Lisle ».
  8. « Communes les plus proches de Lisle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. « Unité de paysage : La vallée amont du Loir - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  12. « Unité de paysage : La vallée amont du Loir - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  13. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
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