Écartelé : au 1, du quartier des Comtes Sénateurs de l'Empire ; au 2, d'argent à la croix potencée de sinople ; au 3, d'argent à trois mains dextres appaumées de carnation 2, 1, les doigts tournés à dextre; au 4, d'azur au lion d'or tenant de la patte sénestre une balance d'argent et de la dextre un frein du même. L'écu environné d'une bordure de sable[1].
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D'après M. Bacon-Tacon et quelques étymologistes, ce nom, évidemment celtique, serait formé des trois mois : « tan » ou « land », terre, pays ; « juin », jeune, et « ait, aide », appui. Il signifierait donc : « jeune appui du pays ».
« Le nom de Lanjuinais, très anciennement connu en Bretagne, a été illustré de nos jours par un des hommes les plus éminents de la Révolution et de l'Empire, M. le comteJean Denis de Lanjuinais, et n'est pas moins dignement porté aujourd'hui par ses deux fils, M. le comte Paul-Eugène de Lanjuinais, pair de France, et M. le vicomteVictor de Lanjuinais. membre de la Chambre des députés. L'Empereur Napoléon, en conférant à M. Lanjuinais père le titre héréditaire de comte, au mois de , voulut honorer en sa personne un des plus grands caractères, une des plus hautes intelligences contemporaines. »
— Ludovic de Magny, Livre d'or de la noblesse, , Lanjuinais
Le magistrat avait épousé Fiacrine Oresve. Ensemble, ils eurent:
« Noble maître[3] »Joseph Anne Michel (1720-1785), sieur des Planches, avocat au parlement de Bretagne, ∞ en 1750 avec Hélène-Marguerite (1729-1800), fille de Pierre-Denys de Capdeville, écuyer, écrivain principal des vaisseaux du roi à Port-Louis. Ensemble, ils eurent quatorze enfants[3], dont :
À tous présents et à venir, salut ! Par l'article quatre de notre premier statut du premier marsmil-huit-cent-huit, Nous avons déterminé que Nos Ministres, les Sénateurs, Nos Conseillers d'État à vie, les Présidents du Corps Législatif, les Archevêques, porteraient le titre de Comte, et qu'il leur serait à cet effet délivré des Lettres-patentes scellées de Notre grand Sceau. Notre cher et amé le Sieur Lanjuinais, désirant jouir de cet honneur, s'est retiré par devant Notre Cousin le Prince Archi-Chancelier de l'Empire, afin d'obtenir de notre Grâce les susdites Lettres-patentes qui lui sont nécessaires pour jouir de son Titre ; et attendu que notre cher et amé le Sieur Jean-Denis Lanjuinais, l'un des commandants de la Légion d'Honneur, né à Rennes, département d'Ille-et-Vilaine, est au cas mentionné dans l'article quatre de Notre Statut ci-dessus, Nous lui avons, par ces présentes signées de Notre main, conféré et conférons le titre de Comte de Notre Empire. Le dit titre de Comte de Notre Empire sera transmissible à la descendance directe, légitime, naturelle ou adoptive, de mâle en mâle par ordre de primogéniture, de Notre cher et amé le dit Sieur Lanjuinais, après qu'il se sera conformé aux dispositions contenues en l'article six de notre premier Statut du premier mars mil-huit-cent-huit. Permettons à notre cher et amé le dit Sieur Lanjuinais de se dire et qualifier Comte de Notre Empire dans tous Actes et Contrats, tant en Jugement que dehors ; Voulons qu'il soit reconnu partout en la dite qualité, qu'il jouisse des honneurs attachés à ce Titre, après qu'il aura prêté le Serment prescrit par l'article trente-sept du second Statut du premier mars mil-huit-cent-huit, devant celui ou ceux qui seront par nous délégués à cet effet ; qu'il puisse porter en tout lieu les Armoiries telles qu'elles sont figurées aux présentes : Écartelé au premier, de Comte sénateur ; au deuxième, d'argent, à la croix de sinople polencée ; au troisième, d'argent, aux trois mains dextres appaumées de carnation ; au quatrième, d'azur, au lion d'or rampant, tenant par la griffe sénestre une balance d'argent, et dans la dextre un frein d'argent ; bordure de sable. Et pour livrée : Jaune, blanc, bleu, noir et verd, dans les galons seulement. Chargeons Notre Cousin le Prince Archi-Chancelier de l'Empire de donner communication des présentes au Sénat, et de les faire transcrire sur ses registres ; Enjoignons à Notre Grand-Juge Ministre de la Justice d'en surveiller l'insertion aux Bulletins des Lois ; Mandons à nos Procureurs-Généraux près Nos Cours d'Appel, et à nos Procureurs-Impériaux, de faire publier et enregistrer les présentes à la Cour d'Appel et au Tribunal du domicile de Notre cher et amé le Sieur Lanjuinais, et partout où besoin sera. Car tel est Notre bon plaisir ; et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, Notre Cousin le Prince Archi-Chancelier de l'Empire y a fait apposer par Nos ordres Notre grand Sceau en présence du Conseil du Sceau des Titres. »
À tous présents et à venir, salut ! Par l'article de la Charte constitutionnelle, Nous nous sommes réservé la nomination des Pairs de France, et nous avons élevé, par Notre ordonnance du quatre juinmil-huit cent-quatorze, à la dignité de Pair de France, Notre très-cher amé et féal Jean-Denis, comte Lanjuinais, Commandeur de Notre Ordre Royal de la Légion-d'Honneur, Membre de l'Académie Royale des Inscriptions et des Belles-Lettres, né à Rennes, département d'Ille—et—Vilaine, le douze mars mil sept cent cinquante-trois ; En conséquence, et en vertu de cette Ordonnance, Notre dit très-cher amé et féal le comte Lanjuinais s'étant retiré par-devant Notre Garde des Sceaux, Ministre Secrétaire d'Etat au Département de la Justice, afin d'obtenir de Notre grâce les Lettres-patentes qui lui sont nécessaires pour jouir de l'institution de son titre de Pairie, Nous avons, par ces présentes, signées de Notre main, déclaré que la Pairie de Notre très-cher amé et féal le comte Lanjuinais est et demeure instituée sous le titre héréditaire de Comte, que Nous lui avons conféré et conférons, pour en jouir par lui et ses descendants directs, naturels et légitimes, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture, ou par la ligne collatérale qu'il Nous plaira y appeler; Ordonnons que Notre dit très-cher amé et féal le comte Lanjuinais prendra rang à la Chambre des Pairs parmi les Comtes ; lui permettons de se dire et qualifier Comte et Pair dans tous actes et contrats, tant en jugement que dehors ; Voulons qu'il soit reconnu partout en la dite qualité, qu'il jouisse des honneurs attachés à ce Titre, et que tous les Officiers publics le qualifient, en outre, en tous actes et contrats le concernant, et dans lesquels il interviendra, de Très-Noble et Très-Illustre Pair de France. Concédons à lui et à ses successeurs le droit de placer ses armoiries telles qu'elles se comportent, savoir : Écartelé : au premier, d'azur plein ; au deuxième, d'argent à la croix alaisée de sinople; au troisième, d'argent aux trois mains dextres de carnation, posées deux et une, les doigts à dextre ; au quatrième, d'azur, au lion d'or, tenant de la séneslre une balance d'argent et de la dextre un frein du même. Sur un manteau d'azur, doublé d'hermines, et de les timbrer d'une couronne de Pair ou bonnet d'azur cerclé d'hermines, et surmonté d'une houpe d'or. Chargeons Notre Garde des Sceaux, Ministre Secrétaire d'Etat au Département de la Justice, ou pour lui, Notre Commissaire au Sceau de France, de donner communication des présentes à la Chambre des Pairs, et d'en surveiller l'insertion au Bulletin des Lois. Mandons à Nos Procureurs-Généraux près Nos Cours Royales, et à tous autres Nos Procureurs près les Tribunaux de première instance sur les lieux, de faire enregistrer et publier les présentes en l'audience de la Cour Royale et du Tribunal du domicile de Notre dit très-cher amé et féal le Comte Lanjuinais, et partout où besoin sera. Car tel est notre bon plaisir. Et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, Notre Garde des Sceaux y a fait apposer Notre Sceau, en présence de Notre Commission du Sceau, et Nous y avons apposé Notre Seing royal. »
Écartelé ; au premier de comte-sénateur ; au deuxième d'argent à la croix de sinople potencée ; au troisième d'argent aux trois mains dextres appaumées de carnation ; au quatrième d'azur au lion d'or rampant tenant par la griffe sénestre une balance d'argent et dans la dextre un frein d'argent bordure de sable.[5]
Livrées : jaune, blanc, bleu, noir et verd dans le galon seulement[5].
Écartelé : au 1er d'azur plein, au 2e d'argent à la croix alaisée de sinople; au 3e d'argent à trois mains dextres de carnation, 2, 1, les doigts à dextre; au 4e d'azur au lion d'or tenant de la patte senestre une balance d'argent, et de la dextre un frein du même.[4]
Armes de la famille Lanjuinais
Écartelé : au 1, du quartier des Comtes Sénateurs de l'Empire ; au 2, d'argent à la croix potencée de sinople ; au 3, d'argent à trois mains dextres appaumées de carnation 2, 1, les doigts tournés à dextre; au 4, d'azur au lion d'or tenant de la patte sénestre une balance d'argent et de la dextre un frein du même. L'écu environné d'une bordure de sable.[1]
Joseph Lanjuinais (1730-1808), bénédictin qui se retire en Suisse et adopte la religion réformée ; principal du collège de Moudon (1765) ; auteur de : Le Monarque accompli, un éloge de Joseph II (Lausanne, 1774, 3 vols).