Fils de l'économiste et homme d'affaires Ahmed Abdelkefi, il intègre en 1994 les rangs de Tunisie Valeurs, un intermédiaire en bourse fondé par son père et dont il prend la direction en 2005[3].
Lors de l'élection présidentielle de 2019, il annonce avoir voté pour Nabil Karoui et souhaité sa libération, estimant que son maintien en détention est une honte pour la démocratie naissante[10].
Son nom figure sur la liste des ministres proposée par Habib Jemli, le , en tant que ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale[11].
Le , le parti Afek Tounes annonce son adhésion[12]. Le , il est élu président du parti par le conseil national[13].
En , une polémique éclate lorsque la presse annonce que Fadhel Abdelkefi est mis en examen depuis 2014. En effet, la douane tunisienne a porté plainte et une peine de prison a été prononcée par contumace à son encontre[15]. En effet, il lui est reproché, dans le cadre des activités de la société Tunisie Valeurs et ce afin de pouvoir exporter des sommes d'argent en devises vers le Maroc, que Tunisie Valeurs ait vendu des sites électroniques et des logiciels de programmation pour une valeur totale de 250 000 dinars tunisiens mais que la somme restante ne serait pas retournée en Tunisie conformément à la loi tunisienne de change[16],[17].
Le , face à ce jugement, il présente sa démission de ses postes de ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale et de ministre des Finances par intérim[9]. Sa démission est accepté par Youssef Chahed quelques jours plus tard[18], précisant qu'il continue à gérer les affaires courantes jusqu'au remaniement prévu ultérieurement[19],[20].
Le , la Cour de cassation rend public un arrêt mettant fin d'une manière définitive à toute poursuite et à toute condamnation relative au procès intenté en 2014[21].
Publications
Taoufik Habaieb (dir.), Tunisie dix ans et dans dix ans, Tunis, Leaders, , 240 p. (ISBN978-9973988652)[22].