Faculté de droit et science politique de BordeauxFaculté de droit et science politique de Bordeaux Faculté de Droit et Science Politique de Bordeaux Place Pey Berland
La Faculté de droit et science politique de Bordeaux est une unité de formation et de recherche du Collège droit, science politique, économie et gestion de l'université de Bordeaux. Elle a un site dans le centre-ville de Bordeaux, sur la place Pey Berland, près de la cathédrale, et un autre dans le domaine universitaire de Talence Pessac Gradignan, qui est le deuxième plus grand campus d'Europe. HistoireMoyen Age et RenaissanceÀ la demande de l’archevêque de Bordeaux, le pape Eugène IV crée un studium generale (théologie, droit, médecine et arts) sous l’autorité de Pey Berland. Après la guerre de Cent Ans, l’Aquitaine revient à la France et l’université passe peu à peu sous le contrôle du pouvoir royal[1]. Mal équipé et sans traditions, cet organisme n’a qu’un faible rayonnement[2]. Nombre d’étudiants bordelais vont, comme Michel de Montaigne, suivre les cours de l’Université de Toulouse ou de Montpellier[3]. En réaction à l’insuffisance du collège des arts de l’université, la Jurade crée le Collège de Guyenne en 1553[4]. L’université de Bordeaux fut fondée en 1441 par une bulle du pape Eugène IV[5]. Cette université comptait quatre facultés : art, médecine, droit et théologie. Elle fut ensuite supprimée en 1793, comme toutes les universités, par la Convention. Le système universitaire fut rétabli avec la création de l’Université de France par Napoléon Ier en 1808. La faculté de droit est établie en 1870 et l’université de Bordeaux est reconstituée en 1896[6]. L’université ne connaît pas de développement lors de la Renaissance, et en 1709, Laplace écrit au contrôleur général des finances : « Le Collège des lois de Bordeaux est entièrement désert et abandonné par la négligence des professeurs du droit à y faire leur devoir »[7]. L’opposition entre le collège des Jésuites et l’université ne cesse de s’accroître jusqu’à la suppression de la Compagnie de Jésus[8]. À partir de 1713, l’académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux constitue le pôle savant et artistique de la ville[9]. En 1793, la Convention supprime les universités. L’école centrale de Bordeaux, qui la remplace est inaugurée le dans les bâtiments du collège de Guyenne[10]. Du Premier Empire à la monarchie de JuilletLes facultés sont rouvertes par Napoléon Ier, elles constituent la partie de l’enseignement supérieur dans l’Université de France (grande administration de l’éducation). Le , dix-sept facultés des lettres, dont celle de Bordeaux, sont supprimées[11]. Durant la monarchie de Juillet, de nombreuses facultés sont ouvertes, mais elles se contentent d’assurer la collation des grades. Troisième RépubliqueFermée depuis 1793, la faculté de droit est rouverte en 1870. Elle s’installe à proximité de la cathédrale Saint-André de Bordeaux en 1873. Fernand Faure enseigne l’économie libérale et Léon Duguit le droit international[12]. La loi du , due à un ancien professeur de la faculté des lettres de Bordeaux, Louis Liard, constitue l’université de Bordeaux avec ses quatre facultés : lettres, droit, sciences, médecine et pharmacie[13]. Les facultés se développent et de nouvelles chaires sont ouvertes. La faculté des lettres compte onze chaires au début du XXe siècle, dont celle d’histoire de Bordeaux et du Sud-Ouest de la France ouvert en 1891 avec l’enseignement de Camille Jullian[14]. Émile Durkheim enseigne la sociologie entre 1887 et 1902[15]. La faculté de droit s’installe place Pey-Berland en 1873[16]. Les événements de Mai 68 rendent nécessaire l’évolution des universités françaises qui sera réalisée avec la Loi Faure. Cinquième RépubliqueLe site de Pessac apparaît en 1967. L’université Bordeaux-I est créée en 1971 à la suite de la tripartition de l’université de Bordeaux. Elle regroupe alors les Sciences, les Technologies, le Droit et les Sciences sociales et politiques. Les secteurs « sciences » et « droit » ont tout de même un fonctionnement séparé[17]. Des vice-présidents sont notamment délégués aux facultés de droit et d'économie[18] : Cette université comptait 24 257 étudiants en 1994-95[19]. En 1995, est créée l’université Bordeaux-IV[20]. L’assemblée constitutive provisoire du a souhaité rendre hommage à Montesquieu en adoptant son nom[16]. En 2007, Bordeaux-IV est membre fondateur du PRES « Université de Bordeaux ». Préparée depuis 2010[21], l’université de Bordeaux est en grande partie reformée le , résultat de la fusion des universités Bordeaux I, Bordeaux II et Bordeaux IV[22], l'université Bordeaux III restant autonome et prenant le nom d'université Bordeaux Montaigne. ComposantesInstituts, écoles et départementsConformément au code de l'éducation qui fixe l’organisation légale des universités publiques en France, Bordeaux IV se compose de plusieurs composantes. On trouve d’une part les unités de formation et de recherche (UFR) et d’autre part les « instituts et écoles » [23]:
Bibliothèque universitaireLa bibliothèque universitaire de droit de Bordeaux, est créée le . C'est une bibliothèque universitaire, spécialisée en droit, sciences économiques et sciences politiques. Elle est d'abord installée place Pey Berland à Bordeaux puis est transférée en 1966-1968 au 4 avenue Denis Diderot à Pessac, au sein du Domaine universitaire de Talence Pessac Gradignan. La bibliothèque est ouverte aux enseignants-chercheurs et étudiants de toute université. Tout particulier peut également s'y inscrire pour bénéficier du droit d'emprunter les collections imprimées[24]. Les sitesLa faculté se situe à Bordeaux sur la place Pey Berland, mais aussi sur le domaine universitaire de Talence Pessac Gradignan, desservi par la ligne B du tramway de Bordeaux : stations Doyen Brus, Montaigne-Montesquieu et Unitec. La faculté possède aussi un département à Agen avec des formations en droit et en administration économique et sociale et un département d'études juridiques et économiques situé sur le site universitaire de Périgueux. FormationLa faculté de droit et de science politique de Bordeaux propose des formations en Licence, Master et Doctorat dans les domaines du droit, des sciences politiques, du journalisme et de la prévention des risques en entreprise. En plus du parcours LMD, la Faculté dispense des formations dans le cadre des diplômes universitaires (DU) et des préparations à des concours[25]. Diplômes nationaux
Diplômes d'universitésEn dehors des formations classiques dans le cadre du « LMD » , la faculté de droit et science politique de Bordeaux propose également une palette de formations diplômantes ou non dans le domaine du droit :
RechercheLa faculté de droit et science politique de Bordeaux abrite de nombreux laboratoires de recherche de l'Université de Bordeaux dans la plupart des domaines du droit et de la science politique. Les douze unités de rechercheL'UFR organise sa recherche en douze unités reconnues par le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ces unités, structurées en équipes de recherche sont regroupés en grands pôles de formation (droit public, droit privé, …) touchent à l’ensemble des domaines traditionnels de la réflexion juridique : droit privé des personnes et de la famille, droit privé et public des biens, droit de l'urbanisme et droit immobilier, droit international public et privé, droit communautaire et européen, droit public (constitutionnel et administratif) français et comparé, droit pénal et sciences criminelles, droit social (travail et protection sociale), droit de la santé, droit des affaires, droit fiscal et financier, droit des transports, histoire du droit et des idées politiques, théorie du droit, recherches sur la justice et le procès, éthique économique et des affaires, droit de l'information et de la communication, droit du sport, droit de l'environnement et droit de l’énergie, droit des activités agroalimentaires et des indications géographiques, droit des cultes et des religions, droit et déontologie des médias, droit des outre-mer… Chacun des cent cinquante-et-un enseignant-chercheur est rattaché à une unité de recherche, elle-même rattachée à l’école doctorale « sciences juridiques et politiques ». Les laboratoiresLa Faculté abrite dans ses locaux[26] :
L'école doctoraleLa faculté de droit héberge dans ses locaux l'école doctorale bi-disciplinaire droit et science politique. Les activités scientifiques y sont menées dans deux grands domaines : le droit et la science politique[27]. L’École doctorale appartient au collège doctoral de l'Université de Bordeaux et complète ses formations. Les doctorants inscrits au sein de l’école peuvent préparer quatre doctorats différents :
L’école doctorale organise les soutenances de thèses et effectue, en collaboration avec le service commun universitaire d'information, d'orientation et d'insertion professionnel (SCUIO-IP), un suivi de l’insertion professionnelle de ses docteurs. Le directeur de l'école doctorale est le Professeur Christophe Radé. Personnalités liées à la faculté de droitDoyens
Présidents
EnseignantsVoir la catégorie « Enseignant à l'université de Bordeaux » ÉtudiantsVoir la catégorie « Étudiant de l'université de Bordeaux » Effectifs
Les effectifs chutent drastiquement à partir du diplôme national de master car ce dernier est accessible uniquement après une sélection sur dossier et oraux d'admission dès la 1re année de Master[30],[31] Notes et références
Voir aussiBibliographie
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