Son secrétaire général actuel est Dimitris Palmyris, de EDON. La FMJD fut créée à la fin de la Seconde Guerre mondiale à l'initiative de Staline et de Churchill dans le but de favoriser les liens entre les organisations de jeunes du monde et officiellement de promouvoir la paix. Mais dès 1947, avec le début de la Guerre froide de nombreuses organisations de jeunesses occidentales s'en sont retirées, laissant la FMJD à une majorité à dominante marxiste et anti-impérialiste. De plus la plupart des États issus de la décolonisation ont eu pour représentants des organisations anti-impérialistes qui ont renforcé cette orientation. La FMJD fut longtemps financée principalement par les pays communistes, elle était alors souvent considérée comme une « organisation communiste de masse ». Après une dure crise à la chute de l'URSS, qui l'a privée d'une grande partie de ses ressources, elle a repris de son importance en se redéployant grâce à des dons de ses organisations membres ou de gouvernement engagés dans la lutte anti-impérialiste (Afrique du Sud, Cuba, Venezuela, Equateur, etc.).
Historique
À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, les vainqueurs réunissent en à Londres une « conférence mondiale de la jeunesse ». Elle débouche sur la création le de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique. Son siège est à Paris, et son président, un Français, Guy de Boysson, issu de la l'UJRF et aussi membre du Parti communiste français et futur dirigeant de la banque soviétique en France[1].
La FMJD se veut depuis l'origine une organisation anti-impérialiste[2] mais non inféodée à un État ou à un bloc. La FMJD constitue un large mouvement international de la jeunesse. Mais la domination des mouvements communistes fait dire à certains analystes conservateurs que sa neutralité n'est, dès l'origine, qu'une façade. Après le coup de Prague et l'aggravation de la Guerre froide, beaucoup d'organisations pro-américaines se sont retirés de la FMJD.
Quand l'URSS et le bloc de l'Est se sont effondrés, la FMJD est entrée en crise. À la suite du vide important créé par la disparition de l'organisation la plus nombreuse, le Komsomol soviétique, des conflits ont émergé portant sur le caractère de la fédération. Certains voulaient une structure moins politique, tandis que d'autres étaient plus enclins à une fédération orientée à gauche[Quoi ?]. La FMJD a cependant survécu à la crise de 1989-1992, et est aujourd'hui une organisation internationale active de la jeunesse qui tient des activités régulières, mais cette activité n'a plus rien à voir avec le niveau qu'elle entretenait du temps de la Guerre froide.