Le groupe vend chaque année, dans plus de 150 pays, 60 millions de produits à usage domestique et professionnel sous les marques Electrolux, AEG, Zanussi, Eureka(en), Westinghouse, Molteni, Faure, Arthur Martin, Frigidaire, Husqvarna, et bien d'autres marques locales.
Histoire
En 1901, AB Lux est créé[3]. En 1912, AB Lux fusionne avec Elektromagnetiska AB. AB Elektrolux est créé ; c'est un pionnier de l'aspirateur et du réfrigérateur. En 1919, la collaboration avec Axel Wenner-Gren débute ; l'aspirateur The Lux I est lancé.
En 1921, Elektrolux crée l'aspirateur modèle V, le premier aspirateur sur roulettes, transportable et adapté à une utilisation domestique[4].
En 1928, Elektrolux est coté à Londres, puis à Stockholm en 1930.
En 1957, le nom de l'entreprise change en Electrolux[réf. nécessaire].
En Amérique du Nord, le nom Electrolux a longtemps été utilisé par un fabricant d’aspirateurs. Cette société était d’abord associée à la société-mère suédoise, mais fut vendue à un actionnaire américain dans les années 1960. Depuis, la société américaine a restitué ses droits sur la marque en Amérique du Nord au groupe Electrolux et utilise désormais le nom de Aerus. Après le retour de sa marque, Electrolux a commencé à vendre ses propres équipements ménagers aux États-Unis et au Canada sous le nom de Electrolux of Sweden.
En 1976, Electrolux acquiert le français Arthur Martin, premier fabricant français d'électroménager.
En 1978, il reprend le fabricant suédois Husqvarna, spécialisé dans le matériel de jardin, débroussailleuses, tronçonneuses, taille-haies, tondeuses...
En 1984, il acquiert l'italien Zanussi, premier fabricant européen d'électroménager ; Electrolux devient le leader mondial de l'électroménager, aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels..
En 1994, Electrolux acquiert l'allemand AEG auprès de Daimler-Benz.
En 2001, Electrolux rachète les activités électroménager de la société australienne Email.
En 2011, Electrolux acquiert les fabricants égyptien Olympic Group et chilien CTI.
Le , Electrolux annonce le rachat du gros électroménager de General Electric, 5,7 milliards de dollars de chiffre d'affaires et numéro 3 du marché américain, pour 3,3 milliards de dollars[6]. En juillet 2015, les autorités de la concurrence émettent un avis défavorable à cette acquisition et souhaitent remettre en question celle-ci[7]. En décembre 2015, l'opération est abandonnée[8].
En février 2017, Electrolux annonce l'acquisition entre 115 et 250 millions de dollars d'Anova, une entreprise américaine spécialisée dans l'électroménager connecté[9]. Le mois suivant, Electrolux annonce l'acquisition de Grindmaster-Cecilware pour 108 millions de dollars, Grindmaster-Cecilware étant une entreprise américaine spécialisée dans les cafetières[10].
Activité
Electrolux emploie 58 000 personnes dans 22 sites de production en Europe et occupe 28 % du marché mondial des équipements ménagers[réf. nécessaire][Quand ?]. Son principal concurrent est l'Américain Whirlpool. Electrolux produit et distribue aussi des matériels de cuisine et de blanchisserie pour les professionnels.
Europe de l'Est, Afrique et Moyen-Orient : 10 % des ventes, avec les marques Electrolux, AEG et Zanussi.
Les concurrents sont BSH Hausgeräte, Indesit, Whirlpool, BEKO, Samsung, LG Electronics, Dyson, Ali Group, Rational
Chine et Asie du Sud-Est : 5 % des ventes avec la marque Electrolux.
Les concurrents sont LG Electronics, Panasonic, Haier, Sanyo, Midea, Samsung, Dyson, Manitowoc, ITW, Sailstar, Image
Australie, Nouvelle-Zélande, Japon : 5 % des ventes, avec les marques Electrolux, Simpson et Westinghouse.
Les concurrents sont Fischer & Paykel, Samsung, LG Electronics, Panasonic, Dyson, ITW, Hoshizaki, Alliance
Données financières
Les besoins en matières premières d'Electrolux en 2013 sont : acier (32 %), plastiques (32 %), cuivre et aluminium (10 %), acier inoxydable (7 %), autres (19 %).
La principale place boursière sur laquelle est cotée Electrolux est Nasdaq OMX Stockholm : 44,2 % de la capitalisation boursière en 2013.
Sites de production
Sites actuels
En Europe
Rosières-près-Troyes (France) : fabrication de matériel de blanchisserie professionnel et industriel (Electrolux professionnel)
Aubusson (France) : fabrication de matériel professionnel de préparation dynamique sous la marque Dito Sama[12]
Saint Vallier (France) : usine Molteni, fabrication de matériel pour cuisines professionnelles (notamment des fourneaux)
Rothenburg ob der Tauber (Allemagne) : ancienne usine AEG, fabrication de matériel de cuisson (fours et plaques de cuisson)
Ljungby (Suède) : fabrication de matériel de blanchisserie professionnel et industriel (Electrolux professionnel)
Sursee (Suisse) : fabrication de matériel pour cuisines professionnelles
Susegana (Italie) : fabrication de réfrigérateurs[13]
Porcia (Italie) : fabrication de lave-linge à chargement par le bas[13]
Forlì (Italie) : fabrication de fours et plaques de cuisson[13]
Solaro (Italie) : fabrication de lave-vaisselle[13]
Mariestad (Suède) : fabriquait des réfrigérateurs et congélateurs jusqu'en 2016, cette production a été transférée sur le site de Nyíregyháza en Hongrie, l'usine a été reprise et continue de fournir Electrolux en pièces détachées[21]
Revin (France) : fabriquait des lave-linge à chargement par le dessus (arrêt de production le 8 décembre 2016) cette production a été transférée sur le site d'Oława en Pologne, le site a été repris par Selni pour une reconversion dans la fabrication de moteurs électriques (pour fournir Electrolux)[22],[23]. La Société Ardennaise Industrielle (SAI), détenue par Selni est placée en redressement judiciaire le 23 février 2018. La production de moteurs de l'usine étant défectueuse, Electrolux a refusé les moteurs pour non conformité. L'outil de production défectueux fourni par Electrolux est mis en cause par les salariés. Le 16 mai 2018 le tribunal de commerce de Compiègne valide la cession partielle de la SAI à Delta Dore, 24 employés sont gardés dans cette reconversion, les 157 autres sont licenciés[24].
Schwanden (Suisse) : arrêt de production prévu fin 2016[25]
Orange (Australie) : fabrication de réfrigérateurs, arrêt de production en avril 2016[26],[27]
Alcalá de Henares (Espagne) : fabriquait des lave-linges, usine fermée en 2011, perte de 450 emplois[29].
Motala (Suède) : fabriquait des cuisinières, fermé en 2010[30]
Scandicci (Italie) : fabriquait des réfrigérateurs, fermé en 2009[31],[32]
Spennymoor (Royaume-Uni) : fabriquait des cuisinières pour les marchés britanniques et irlandais, fermé en 2008. La production a été transférée sur le site de Świdnica en Pologne[33].
Fredericia (Danemark) : fabriquait des cuisinières, fermé en 2007[34]
Torsvik (Suède) : fermé en 2007
Nuremberg (Allemagne) : ancienne usine AEG fermée en 2007, fabriquait des lave-vaisselle, des lave-linge et des sèche-linges. La production a été transférée sur les sites italiens et polonais[35].
Tommerup (Danemark) : fabriquait du matériel de blanchisserie professionnel, arrêt de production en 2006[36]
Parabiago (Italie) : fabriquait du matériel de jardinage, fermé en 2005[37]
Fuenmayor (Espagne) : fabriquait des réfrigérateurs, fermé en 2005[38]
Reims (France) : fabriquait des fours et cuisinières encastrables, fermé en 2005[39],[40]
Västervik (Suède) : fabriquait des aspirateurs, fermé en 2004[41]
Le groupe BSH Hausgeräte (qui exploite les marques Bosch, Siemens, Viva, Neff), ainsi que Candy, Eberhardt Frères (distributeur de la marque Liebherr), Electrolux (AEG, Arthur Martin), Indesit (Ariston, Scholtès) et Whirlpool, sont condamnés en décembre 2018 en France pour entente commerciale. Cette condamnation résulte de quatre années d'enquêtes de l’Autorité de la concurrence, alertée en premier lieu par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Lors de réunions tenues entre 2006 et 2009, ces entreprises s'étaient entendues pour fixer à la hausse leurs prix de vente, ce qui leur permettait d'accroître leurs marges au détriment des consommateurs. Le montant total des amendes infligées atteint 189 millions d'euros[44].
↑L'Usine Nouvelle, « 157 anciens salariés d'Electrolux licenciés - Quotidien des Usines », usinenouvelle.com/, (lire en ligne, consulté le ).
↑(de) Blick, « Schock in Schwanden: 120 Electrolux-Jobs endgültig weg », Blick, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) BEVAN SHIELDS, « BOMBSHELL: Electrolux shuts Orange plant », Central Western Daily, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) JANICE HARRIS, « VIDEOS, GALLERY: The last fridge rolls off the line at Orange's Electrolux factory », Central Western Daily, (lire en ligne, consulté le ).