Modérément — de forme lied, « d'une pénétrante nostalgie[1] » ;
Allègrement mais pas trop — de nouveau en forme sonate, « mais plus vigoureusement rythmique[1] ».
La durée d'exécution est d'environ vingt-trois minutes[1].
Analyse
Le Dixtuor à vents succède chronologiquement à la Première symphonie du compositeur. Pour le musicologue Harry Halbreich, c'est « une œuvre heureuse et reposée, d'un grand charme sonore[1] ». Constatant dans la partition le renouvellement constant de l'écriture d'Enesco, il souligne aussi « la perfection des sonorités » et considère qu'« elle tient tout simplement du miracle[1] ».
Discographie
1951 : Membres de l'Orchestre national de la RdF, direction G. Enesco - (LP Remington R-199-107)
1958 : Nicolae Alexandru, Mihai Teodorescu, flûtes ; Pavel Tornea, cor anglais ; Constantin Ungureanu, Constantin Cernaianu, clarinettes ; Constantin Iliuta, hautbois ; Emil Biclea, Gheorghe Popa, bassons ; Ion Badaionu, Paul Staicu, cors, direction Constantin Silvestri (1958, LP EMI FALP 508)
1970 : Membres de l'Orchestre philharmonique Iasi Moldova, direction Ion Baciu (Marco Polo 8.223 147)
1988 : Solistes Orchestre de Chambre de Lausanne, direction Lawrence Foster (, Claves CD 50-8803)
1995 : Horia Andreescu Virgil Francu, Nicola Maxim, flûtes ; Adrian Petrescu, hautbois ; Florin Ionoaia, cor anglais ; Valeriu Barbuceanu, Leontin Boanta, clarinettes ; Gödri Orban, Viorica Feher, bassons ; Simon Jebeleanu, Dan Cinca, cors (, Olympia OCD 445)
1996 : Solistes du Philharmonique d'Oslo (4-, Naxos 8.554 173)
1997 : Membres de l'Orchestre philharmonique « George Enescu », direction Cristian Mandeal (24-, Arte Nova 74321 63634 2)