Six fois médaillé d'argent aux championnats de France en simple, il remporte le titre en 2004 à Laval. En double, il remporte aussi une fois le titre national avec Christophe Legoût en 2000 à Dijon.
Biographie
Il découvre ce sport en vacances à l'âge de 7 ans. De retour à la maison, il demande à ses parents de l'inscrire au club de Vire. Son ascension est alors fulgurante et il devient Champion du Calvados en catégorie benjamins. Puis il rejoint les rangs de l'équipe de France cadets en 1984.
En club, il accède à la Super-division sous les couleurs de l'AS Pontoise-Cergy TT. Après trois saisons dans le club francilien, il connaît ses plus belles émotions au Caen TTC, club cher à son cœur avec lequel il devient Champion d'Europe en 1999. Il rejoint par la suite le club de Levallois SC TT.
Il a figuré pendant 10 ans dans le top 30 mondial. Doté d'un jeu extrêmement agressif et vif, il est parfois victime d'erreurs de concentration dues à son caractère explosif. Mais lorsque son jeu spectaculaire se met en place, il peut donner le tournis à ses adversaires les plus coriaces.
Il décroche en 2004 son premier titre de Champion de France, après lequel il courait depuis une dizaine d'années. Il est finaliste en 2009 en s'inclinant contre Emmanuel Lebesson qui a 19 ans de moins que lui, puis de nouveau finaliste malheureux en 2012 contre Tristan Flore (encore junior et de 26 ans plus jeune).
Au mois de janvier 2009, le président de Chartres ASTT annonce que Damien Éloi jouera sous les couleurs du club eurélien les deux prochaines saisons (2009-2010 et 2010-2011)[1] avec l'ambition de monter en Pro-A en comptant sur l'expérience de Damien.
À la fin de la saison 2014-2015, son contrat avec l'ASTT Chartres n'est pas prolongé[2].
En , Damien Éloi est recruté par le club de Thorigné-Fouillard, alors en Nationale 1[3]. Toutefois, Éloi, déjà licencié au TTC GW Bad Hamm qui évolue en deuxième division allemande, doit attendre que le championnat allemand soit terminé pour jouer avec le TFTT, soit au moment d'éventuels playoffs[3] . L'équipe bretillienne parvient à les atteindre et, à l'occasion de cette phase finale du championnat de France qui regroupe les vainqueurs des quatre groupes de N1, les Thoréfoléens battent successivement Issy-les-Moulineaux (8-1), Nice (8-5) puis Amiens (8-5), validant ainsi leur billet pour accéder à la Pro B[4].